17/04/2011

L'Agence.

Vu au cinéma hier : L'Agence de George Nolfi.

Le soir de sa défaite aux élections pour devenir gouverneur de l'état de New-York, David Norris tombe nez à nez avec une jeune femme dans les toilettes des hommes. C'est le coup de foudre, ils sont manifestement fait l'un pour l'autre, sauf que...

Adapté d'une nouvelle de Philip K. Dick, ce film traite tout simplement du libre arbitre et du destin. Sommes-nous vraiment seuls décisionnaires de notre avenir et de ce qui doit arriver, le hasard existe-t-il ou alors tout est-il écrit par avance? Et quand quelqu'un décide malgré tout d'aller à l'encontre de son destin, que se passe-t-il?

L'Agence est juste un beau film à voir.

15/04/2011

Le Bureau de mariage de Mr. Ali.

Mr. Ali, fonctionnaire à la retraite, décide d'ouvrir une agence matrimoniale pour faciliter les recherches du ou de la fiancée idéale pour ses clients, Indiens hindous, musulmans ou chrétiens, pour qui le mariage parfait est nécessaire à une vie heureuse. Pour l'aider, il engage Aruna, une jeune fille telougou dégourdie et vive qui, avec lui, va voir défiler diverses personnes à la recherche du partenaire qui remplira tous leurs critères.

Quand on ouvre le roman de Farahad Zama, c'est comme si on ouvrait une boite à épices : couleurs, parler, personnages, coutumes diverses, c'est toute l'Inde contemporaine, loin des clichés touristiques, qui se déroule au fil des pages. Avec Mr. Ali et sa femme, c'est l'Inde musulmane qui s'explique, et avec Aruna, sa jeune assistante, l'Inde traditionnelle. Évidemment, le poids des traditions est encore fort dans cette Inde moderne, et il s'agit de mariages arrangés que l'on vient négocier dans l'agence de Mr. Ali, mais les mariages d'amour ne sont jamais loin, et finalement, tout est bien qui se finit bien dans cette Inde colorée et odorante. Un livre sympathique, rafraîchissant et enrichissant.

Le Bureau de mariage de monsieur Ali, par Farahad Zama.

10/04/2011

Philibert.

Vu au cinéma hier : Les Aventures de Philibert, Capitaine Puceau.

A la mort de son père, cultivateur breton d’artichauts, Philibert apprend la vérité sur sa naissance : il est le comte Bérendourt de Saint-Avoise, fils unique de Fulgence, assassiné par le comte d'Artois, vil Bourgignon avec une tache en forme de rose sur le cou.

Film comique qui reprend tous les poncifs des films de cape et d'épée des années 50/60 et les assassine dans la joie et la bonne humeur, Philibert est bourré de références hilarantes. Avec un héros qui ressemble à Jean Marais dans le capitaine Fracasse et fait des cascades, un méchant encore plus méchant qu'Abdallah de Bourgogne et le Prince Jean réunis, un valet roublard et futé (lui!), une belle dame qui aime le rose, un garde allergique au cuir et de la salade de Groin, le tout est plus proche de Pardaillec que de Pardaillac, avec sa prononciation folklorique ("moi zaussi!"), et ses collant moulants aérodynamiques à la Eroll Flynn dans Robin des Bois.
A voir donc, pour rire un bon coup et se souvenir de ces bons vieux films qu'on a vu 30 fois à la télé!

Les aventures de Philibert, Capitaine Puceau, de Sylvain Fusée. Au cinéma en ce moment.

09/04/2011

Ha Corto!

J'ai découvert Corto Maltese quand j'étais ado, à la bibliothèque municipale. Libriophage et bdphage, j’étais un peu déçue des bd franco-belges traditionnelles, trop courtes à mon goût. Je suis tombée sur les fables de Venise sur le présentoir de ma bibliothèque et j'ai flashé sur le dessin de la couverture. En plus une Bd avec beaucoup de pages et sur Venise...

Je suis donc rapidement devenue fan du personnage de Corto et d'Hugo Pratt.

La Pinacothèque de Paris consacre en ce moment une exposition à Pratt, mettant en scène sur deux étages ses dessins et aquarelles pour Corto Maltese et ses autres séries (Le Scorpion du désert, Sergent Kirk, Jesuit Joe...) en mettant en avant la part de reporter de voyage du dessinateur. En effet pour chacun de ses albums et au cours de ses différents voyages autour du monde (Europe, Afrique, Océanie, Amérique,..), Pratt a réalisé de très beaux croquis et aquarelles qui lui ont ensuite servis pour ses œuvres ou pour ses couvertures. Désert, océan, ville, mais aussi les habitants de pays lointains, soldats aux uniformes colorés, indigènes et femmes, très présentes dans son œuvre.

Une expo à voir si l'on est fan de Pratt et de son travail ou tout simplement si l'on aime le beau dessin (ses aquarelles sont splendides et sa technique...).


Le Voyage imaginaire d'Hugo Pratt, à la Pinacothèque de Paris, du 17 mars 2011 au 21 août 2011

03/04/2011

Sucker Punch

Vu au cinéma hier : Sucker Punch, de Zack Snyder (300, Watchmen)
Bon film d'action. Dommage que le message derrière soit un peu occulté par le fait que les héroïnes soient court vêtues :P. En tout cas, il fourmille de références sympa et l'image est top. A voir donc pour passer un bon moment (attention, certains passages peuvent être un poil anxiogènes, notamment au début et à la fin du film.).