17/07/2013

Man of Steel

Je savais bien qu'un jour Chéwi et moi nous réussirions à retourner au cinéma! Près d'un an après Tintin, nous avons été voir Man of Steel, le reboot de Superman par Christopher Nolan (Batman) et Zack Snyder (300).


La planète Krypton est condamnée par la bêtise de ses propres dirigeants. Alors que le général Zod envisage un coup d'état, Jor El, le chef des scientifiques, met lui-mêm au monde son fils, Kal, premier enfant né naturellement sur la planète depuis des siècles. Il compte sur cet enfant dont le destin n'est pas prédéterminé pour assurer la survie de Krypton par-delà sa destruction. Il décide de l'envoyer vers une ancienne colonie de la planète après avoir intégré dans son ADN le codex de son peuple.

La suite, on la connaît : la capsule du bébé atterrit dans le champ de Martha et Jonathan Kent qui décide d'élever le petit Clark comme s'il était leur fils. Bien des années plus tard, on retrouve ce même Clark qui tente de résoudre le mystère de ses origines et de sa venue sur la Terre tout en faisant de son mieux pour gérer sa "différence".

Petite surprise : les échos sur le film ne sont pas top, sans doute à cause du choix de se focaliser sur la façon dont Clark / Kal (Henry Cavill, excellent) fait avec ses pouvoirs et ce dès l'enfance.

Ici la figure de son père adoptif (joué par Kevin Costner) est très importante : en effet pour Jonathan le fait de pouvoir sauver les gens (ce que Clark fera plusieurs fois) ne veut pas dire qu'il faut s’en servir, car pour lui c'est aller à l’encontre de ce que le destin a décidé. Pour Clark c'est toujours difficile de laisser des gens mourir devant lui alors qu'il a le pouvoir de les sauver. Du coup ce Superman là est peu causant, fuyant (multiples identités) et aide les gens en tentant de se faire remarquer le moins possible. L'enfant solitaire est devenu un adulte toujours autant attaché à son Kansas natal ("Y'a pas plus ricain que moi!") et entre deux mondes.
Celle de son père naturel (Russel Crowe) est aussi très présente à travers le programme qu'il a chargé dans la clé donnée à son fils et portant le fameux "S" qui fera sa marque (et qui en en fait le symbole de sa famille, les El).

Le film, à la fois à grand spectacle et assez poussé sur la réflexion, ne manque pas d'humour, à travers Superman lui-même et la fameuse Loïs Lane, qui prend le grade de femme de tête et non plus de gourde à sauver tout le temps.

Enfin, le méchant et ses acolytes, le général Zod, bien que ne sachant pas compter ("Cela ne peut se finir que d'une seule façon : soit..." Meeep!! Erreur de processus, il y a déjà deux solutions s'il y a un choix Zodounet!!), ont une très grande classe et sont tenaces! On notera aussi que l'armée a quelques représentants têtes de bois mais qui ne servent pas que de faire valoir.

En gros, j'ai apprécié le film, la bande son qui colle bien à l'ambiance, l'image léchée et le scénario bien pensé. Un bon moment à passer sur grand écran!