12/02/2010

Lychees et yaourt

Non, je n'ai pas fait des yaourts au lychee, mais un gâteau au yaourt avec des bouts de lychee dedans, et c'est bon! Crash test fait sur un Sticou ravi! ^^ Il est en plus simple à faire.
On part de la base d'un gâteau au yaourt, sauf qu'il faut réduire le sucre, et que, n'étant pas fan de l'huile de tournesol en pâtisserie, j'ai mis à la place un peu de beurre et un peu du jus des lychee.

Brefle il faut donc :

- 1 yaourt nature
- 1 pot de sucre (2 c'est vraiment trop, peut-être doser selon ses goûts, le lychee est quand même très sucré)
- 2 pots de farine
- 3 œufs
- 1/2 boite de lychees au sirop
- 1 sachet de sucre vanillé
- 1/2 sachet de levure chimique
- 2 cuillère à café de jus de lychee
- un peu de beurre

Le pot de yaourt sert de mesure pour le sucre et la farine, c'est très pratique. ^^

On commence par vider le yaourt dans un saladier, puis on rajoute les ingrédients un à un en mélangeant bien à chaque fois bien. Je fais dans cet ordre : sucre, farine, œufs, sucre vanillé, levure et beurre un peu fondu.
On rajoute ensuite les lychees et un peu de sirop, on re mélange bien, et on met dans un moule (soit à manqué, soit à cake) préalablement beurré.
On a préchauffé le four th 6/7 (ça doit faire dans les 200°), et on enfourne la bête pour 30 minutes.

Simple, rapide, original et très bon :P.
Citation : "il est bon ton gâteau maman" *le tout la bouche pleine*.

07/02/2010

Invictus



Après un choix cornélien (ou presque :p) avec Sherlock Holmes, je suis allée voir Invictus avec Chéri hier soir. Petit rappel me concernant : malgré un "frangin" rugbyman et fan, je suis totalement passée à côté de la coupe du monde de 95, et même si je connais l'issue du match de finale, je n'en savais pas plus sur les Springbokke, vu que je sortais de ma première année de prépa. Par contre l'Apartheid, Mandela etc, j'en avais vu beaucoup au lycée à travers des textes, des articles, etc. Je me souviens de ce texte parlant d'un gamin dans un township dont la maison se résumait à une sorte de tôle qu'il baladait avec lui... brefle, revenons à nous moutons.

Nous sommes allés voir Invictus avec Chéri. Un film de Clint Estawood (premier bon point) avec Morgan Freeman (deuxième bon point) et Matt Damon qui parle der la coupe du monde de rugby de 95 et surtout de la première année de présidence de Mandela et des inimités entre les communautés noires et blanches d'Afrique du Sud. Parce que derrière la reconstitution historique de cette époque il y a non seulement un des sports fédérateurs du pays mais aussi un tournant dans son histoire.

Bilan : je n'ai pas vu passer le temps tellement j'ai été dedans, des fois en voyant le sourire doux et malicieux de Freeman/Mandela, je souriai aussi, ou en voyant toute une foule bigarrée scandant le nom de son équipe. Et en ressortant, on se rend compte que sans violence, coups de poings ou insultes, on a vu deux sociétés s'affronter puis apprendre à vivre ensemble. Et même si ça date, ça donne un bon coup de bonne humeur sur le moment.
Et on retient ces deux vers du poème de Henley : "I am the master of my fate,/ I am the captain of my soul." (Je suis le maître de mon destin,/ Le capitaine de mon âme.)

01/02/2010

Imbolc

Atlas de la mythologie,"Les lupercales", Éditions Atlas, UE, 2003

Imbolc, fêtée en Irlande et dans les pays celtiques le premier février, est la fête de lustration païenne. Au sortir de l'hiver, on se purifie ainsi que les maisons pour aborder la nouvelle saison et assurer la fécondité des champs, des bêtes et des hommes pour l'année à venir.

Elle rappelle les Lupercales (Lupercalia) romaines, où, du 13 au 15 février, on purifiait la cité avant d'entamer la nouvelle année (à l'époque on commençait l'année en mars, période, entre autre, où la guerre recommençait). On y commémorait la découverte de Romulus et Remus sur les bords du Tibre par une louve (luperca) en sacrifiant au dieu Faunus (le Faune, dieu de la nature) un bouc, dans la grotte lupercale, qui aurait abrité la louve et les deux marmots. Deux jeunes gens (les jumeaux) vêtus d'un simple pagne en peau de bouc, assistaient au sacrifice, puis le prêtre leur touchait le front avec le couteau ensanglanté avant de l'essuyer avec un peu de laine trempée dans du lait. Puis, après avoir rient aux éclats, les deux jeunes gens parcouraient Rome armés d'un fouet fait de la peau du bouc sacrifié et frappaient avec les femmes qui le désiraient, assurant ainsi leur fécondité.

Les Lupercales et Imbolc symbolisent le renouveau après la mort de la période d'hiver et les premiers bourgeons qui refleurissent, assurant une bonne récolte. Imbolc annonce Beltaine, en mai, ou fête des feux de Bel, où les hommes et les bêtes devaient passer entre deux feux purificateurs pour s'assurer prospérité pour la saison à venir.

Les fêtes des lustrations ont été récupérées par le Christianisme sous la forme de la chandeleur, ou fête des chandelles, qui rappelle que, tant aux Lupercales qu'à Imbolc, on allumait des flambeaux pour se purifier symboliquement par le feu, et qui sont associées dans le calendrier liturgique à la présentation du Christ au Temple.

Aujourd'hui, il ne reste plus que la tradition des crêpes, rondes comme le soleil dont on espère qu'il va revenir, et de la pièce que l'on doit tenir dans sa main en faisant sauter la première crêpe pour s'assurer fortune durant l'année.