13/11/2011

Stat'

Une fois de temps en temps, par curiosité, je vais voir les stats du blog. En gros, quels mots clès ont conduit les gens ici, d'où ils viennent, quel article a été le plus lu.

La chose la plus rassurante c'est que les gens n'atterrissent pas ici suite à des recherches farfelues. En fait, il semblerait que ce soit le Tanabata et Corto qui les attirent!
Je remarque aussi qu'il n'y a pas que moi qui me tape des trips nostalgie :p.

Après, il semblerait que ce soit le pan culturel de mes messages qui remportent les suffrages, Tanabata et Épiphanie en tête. L'honneur est donc sauf, et les photos de Wyrd ne sont pas référencées sous le tag "femme à poil en résine".

Quant à mes visiteurs, ils sont principalement Européens, mais j'en ai eu un du Japon, un du Brésil, et pas mal du Maroc et de Turquie. ^^ Par contre je n'ai plus mon visiteur de Chine! :p

Bon, l'honneur est donc sauf, pas de recherches scato ou chelou! Ouf!

02/11/2011

Cute Attack!

Il y a quelques semaines, j'avais littéralement craqué pour ELLE, une petite Fenouil de chez Tendres Chimères, dolls d'artiste par la talentueuse (et masochiste :p) Pandalilou. Le hasard a fait qu'hier j'ai pu voir la bestiole en vrai, et là... le drame : elle m'a balancé sa Cute Attack, et c'était fini... elle est repartie dans mon sac et, une fois arrivée chez moi, a fait le tour de la proprio dans son nouveau domaine.

Voici donc Caprice, la bien nommée, rat de bibliothèque à ses heures (et qui va sans doute passer par mal de son temps dans mes bagages quand je me déplace, vu qu'elle pèse moins que ma I ou ma Reiko!).

Une foultitude de livres, tous plus intéressants les uns que les autres... lequel choisir?

Celui-là a l'air pas mal, voyons voir...

Bisous!


*pouic pouic* Oh non, j'aurais pas du manger ce pot de Nutella d'un seul coup!

Caprice : Tendres Chimères Fenouil
Taille Pukifée

05/09/2011

Vintage connection

Y'a des jours comme ça, on ne sait pas trop comment ça se fait, mais on se met à cliquer sur des trucs bizarres sur Ebay. Et là, on prend son coup de vieux et de nostalgie

Dolleuse devant l'éternelle, je suis allée voir sur Ebay s'il n'y aurait pas une Monster High pas cher à qui je pourrais refaire le portrait. Et au détour d'une photo je tombe sur... la monture de Catra! Et là c'est le drame... j'y repense! Mes figurines She Ra (princesses du pouvoir en français) sont-elles encore au vieux grenier de ma grand-mère... et j'avais lesquelles déjà? Et me voilà voguant sur le net, allant de photo en wiki, un petit pincement au cœur et une grosse envie d'aller raider le grenier abandonné...

Ha She Ra! Mon premier émoi féministe! Pensez donc, une princesse pas trop cruche qui grâce à une épée magique se transforme en puissante guerrière! Accompagnée de son cheval qui devient un pégase (je l'avais!), et de ses compagnes : Angela, l'ange, la femme fleur, la sirène, la femme paon... et son ennemie, Catra, la femme chat... rho... j'avais Scintilla, celle qui brillait dans le noir, et je portais son diadème en bague quand j'étais en primaire!
http://nebezial.deviantart.com/art/she-ra-115867096
Elle a la classe sur ce fan art!

Qui dit She Ra, dit son frère, exilé dans un autre univers, He Man (les maîtres de l'univers, huhuhu). Adam, avec le même genre d'épée, devient He Man, avec son tigre de combat, sa copine boulet (hé houi, alors que le gars chez She Ra, il est un peu concon, mais pas boulet, et il a un arc!), et Orko, le running gag. Ok, là faut pas pousser, je suis une fille, alors j'avais les actions figures de la série des filles hein! Par contre je me souviens encore du navet de film qu'ils avaient fait dans les années 80/90... marf!!!! Sérieux Dolf t'es allé faire quoi là-dedans?

Ensuite, allez savoir pourquoi, j'ai tapé "Rainbow Brite". J'ai encore le générique dans la tête! Ha ces fillettes (bon y'avait l'alibi mec quand même) aux couleurs de l'arc en ciel, qui combattaient le vilain méchant tout monochrome. Comme les Bisounours, mais sans les ours! C'était tout mignon et tout rond, comme Dame Boucleline, et Charlotte aux Fraises (pas la version numérique qu'on voit maintenant hein, la vraie!).

Et qui dit tout mignon, dit... Mon Petit Poney évidemment! Alors là, on ne rigole pas! J'avais la totale : poneys, la gamine qui allait avec, et même l'écurie, sisi! Mon préféré c'était le vert. Je crois qu'il avait des trèfles sur le popotin.
 http://marikasurinen.com/
Évidemment à l'époque pour en avoir un comme ça je pouvais me brosser! Ok, même aujourd'hui en fait.

Après, ça dérape sérieux, outre la petite poupée de je ne sais quelle série que j'ai encore dans un coin (fut un temps, ses cheveux roses brillaient dans le noir, une histoire avec des étoiles je me souviens vaguement), j'ai encore des souvenirs très précis du Sourire du Dragon. Ze série sur Donjons et Dragons, avec le générique chanté par Dorothée, et surtout une de ces séries américaines frustrantes, sans fin! Et puis alors, le groupe mes aïeux! Ils sont lvl combien au fait maintenant?

Vous êtes dans une auberge...

En fait, souvent, j'ai confondu le titre de cette série avec le titre d'un merveilleux film d'animation, passée sur Antenne 2 quelques fois au moment de Noël : Le Vol du Dragon. In-trou-va-ble en France. C'est bien dommage, parce que même s'il a mal vieilli, il est beau...
Dans le même genre, et qui me ravie toujours autant, il y a la Dernière Licorne :
Graphiquement, il est juste sublime ce film, même si, là encore, il a mal vielli ><.

Pfiou, ça en fait des souvenirs... je passe sur les classiques de la "japanim" : Albator, Ulysse 31 (français quand même!), les Mystérieuses Cités d'Or, Cobra, Goldorak, Lady Oscar (j'ai pleuré à la fin), Astro, Nucléa 3000 (je me souviens avoir demandé à ma mère de me récupérer à l'école plus tôt le jour du dernier épisode au lieu de rester à l'étude le soir, parce que le magnétoscope était en panne!), Candy, Cats Eyes... J'ai même séché les cours dans l'espoir de voir Dark Crystal à la télé une aprem' (et en fait bah il est jamais passé ce jour-là... ><) parce que je n'avais pas eu le droit d'aller le voir au cinéma.

Purée, ça en fait des souvenirs... faut plus que j'aille sur Ebay moi, ça me fait déprimer ><.

25/08/2011

Meurtre dans un jardin indien

Poursuivant ma petite exploration littéraire de l'Inde, je me suis attaquée au roman "policier" de Vikas Swarup, l'auteur de Slumdog Millionaire. Pourquoi des guillemets? Parce que ce roman, bien que centré sur une intrigue criminelle, est aussi une exploration de la société indienne d'aujourd'hui : Bollywood, le terrorisme, la religion, la politique, la pauvreté, la justice à deux vitesse, la condition des femmes, autant de sujets abordés au travers de la vie des six suspects du meurtre d'un sale gosse de riche arrogant, criminel et vicieux. Un vrai délice, parfois doux amer, avec une pirouette finale qui vaut le détour, à lire donc!


A Delhi, Vicky Rai, le fils du ministre de l'intérieur de l'Utar Pradesh, est assassiné le jour de la grande réception qu'il donne en l'honneur de sa victoire face à la justice pour le meurtre d'une étudiante. Évidemment l'affaire a indigné tout le monde, mais les six suspects semblent bien loin de tout ça : le père de la victime, politicien véreux, un jeune voleur à la tire amoureux de la sœur du mort, un politicien à la retraite possédé par un esprit, une star de Bollywood, un Américain du fin fond de sa campagne débarqué en Inde en s'étant fait avoir et un jeune indigène de Petite Andaman à la recherche du trésor volé de sa tribu. A travers ces six personnages (chaque chapitre est construit de façon différente selon un des personnages : conversation téléphonique, journal intime, première personne etc...) le lecteur découvre une Inde bien loin des clichés du cinéma.

Meurtre dans un jardin indien (The six Suspects), de Vikas Swarup, aux Éditions Bellefond

13/07/2011

Anankê

Anankê Létoïdes, Draeneï Chevalier de la Mort.
Aquarelle petit format et encre. 2011.

11/07/2011

Mirabelle

Bon, ce qui devait arriver est arrivé... ma période fangeek étant passée depuis très très longtemps, il est temps d'enterrer cette bonne vieille Aiko (avec qui je ne signe déjà même plus mes dessins depuis fort longtemps). Aiko is dead, long live Mirabelle!

kisses!

01/07/2011

Opium

Une petite séance avec Wyrd sur le thème des paradis artificiels. Photos légèrement modifiés via ordi.

 
Après tout, ce bon vieux Sherlock a la morphine pour stimuler ses neurones ennuyés.
Moi, il me faut bien quelque chose pour chasser mes visions.


La nuit, le jour, elles sont là, images de Féérie souffrant des changements de ce monde.
Je ne suis qu’un émissaire, une voix, je ne contrôle rien.

 
Alors, quand la peine est trop forte, les images trop présentes, je n’ai qu’un seul recours.
Les Fleurs du Mal sont l’oubli bienheureux des douleurs de ma vie.

11/06/2011

Elinor Jones

Tome 1 le Bal d'hiver
Tome 2 le Bal de printemps

Angleterre, fin du XIXème siècle. Le jeune Elinor Jones, couturière de son état, franchit le portail de Dawnhall, propriété de l'inestimable famille Tiffany, réputée pour la beauté de ses collections et le talent de sa chef d'atelier, la jeune Bianca. Cette dernière, encore une enfant, fait tourner avec habileté l'atelier que lui a confié sa mère, Hope Tiffany, avec l'aide de la vielle Macy, Rachel, responsable des accessoires, Siam, magnifique métisse qui est aussi mannequin de la maison, et la joviale Millie.
Elinor va donc réaliser son rêve en intégrant ce prestigieux atelier où chaque nouvelle collection est marquée par un grand bal couru par toute la noblesse anglaise. Elle va aussi faire la connaissance d'Abel, le fils de la maison, au premier abord froid et distant, de Heng, le jardinier chinois, et de Chao, l'étrange majordome de la famille. Mais, son talent et son désir de toujours bien faire semblent consumer la fragile Elinor, tandis que les intrigues se nouent et se dénouent autour d'elle.

Elinor Jones est une série de BD absolument magnifique. Le dessins d'Aurore se prêtent bien à l’ambiance victorienne de l'époque, et le scénario d'Algésiras, loin d'être aussi simple que le laissent penser les premières planches, est un régal.
On y découvre pêle-mêle que l'étrange Chao semble manigancer quelque chose, et que son but est de pousser Mme Tiffany à tenir une promesse qui va l'obliger à laisser sa maison à Bianca. Que Bianca, ce charmant petit ange en façade, est en fait une gamine qui n'a pas confiance en elle et de fait ne supporte pas que l'on remette son autorité en question. Elle fait donc tout pour se mettre en valeur et n'hésite pas pour cela à se débarrasser de ceux qui pourraient révéler sa faiblesse. Quant à Abel, le grand frère, il ne rêve que de quitter enfin Dawnhall, mais reste lié à l'endroit car Bianca n'arrive toujours pas à s'assumer seule. Quant à Elinor elle-même, sa fragilité semble venir de son étrange rapport à la nourriture...
Dans un tome, tout se dénouera enfin... Vivement le Bal d'été l'an prochain!

Elinor Jones, une série d'Algésiras et Aurore, aux éditions Soleil, dans la collection Blackberry.

06/06/2011

Les régimes c'est pas pour moi!

Sisi, je vous jure! Je l'ai appris ce week-end en lisant un magasine féminin (ouais j'en lis et alors?!). Brefle. Comme toujours en cette saison, les magasines nous promettent des miracles pour avoir l'air d'une allumette en maillot, comme la fille de la pub [bip!] ou de chez [bip!] retouchée avec 'toshop. Bon, je ne suis pas naïve, je sais qu'à part faire du sport et manger mieux, mon gras sur les cuissots et le bidou, je ne le perdrai pas en claquant des doigts! Mais par curiosité je regarde quand même.

Que vois-je!! Un régime de vie (haha!) qui permet de perdre 1 kg en 1 jour?! Plus fort que Dukan et Montignac réunis? Ouah!!! Il s'agit de pas manger et s'hydrater pendant une journée et de suer comme une porcasse? Bon, dans le doute je zieute. Alors c'est simple, il suffit de faire des trucs depuis le réveil jusqu'au soir... moui moui... heure du réveil... 6h30! Ah tiens, comme moi. Pour une fois que ça ne propose pas de se lever à 8h et de prendre un petit dej' entre 8h30 et 10h... f***, ha ben si, à 7h on va courir. Ha mais non, ça ne va pas ça! Moi à 7h, je cours, soit, mais derrière le Sticou qui ne veut pas s'habiller, parce qu'à 7h30, si je ne suis pas sortie de la douche, je suis à la bourre!!!! Et zut, encore un truc pour femme active surfriquée au foyer... >< Mais pourquoi je bosse moi?!!! Hein hein hein!!! C'est pour ça que je suis grassouillette, toujours mal sapée et mal coiffée et dans les vapes avec des cernes! J'ai pas de nounou pour le Sticou, et je suis debout aux aurores pour être à l'heure au boulot! La vie est mal faite!

Mais bon, ce super magasine me propose une cure pas contraignante, le nouveau régime hype aux U.S qui n'interdit pas les graisses et fait diminuer le "flat tummy" (le bidou quoi)! Youhou, c'est pour moi ça! Je zieute encore. Arf, damned, la première recette propose un mélange de melon et de concombre... bon, on peut toujours virer l'indésirable de la recette, les autres sont clean et ont l'air bonnes. Par contre, ça parle à chaque repas d'un verre d'eau de Sassy. Qu'est-ce donc? Ha la recette... alors eau... menthe, citron et... Argh!!!!! Un concombre!!! Mais c'est pas possible, vous voulez ma mort!!!! Re f***!!!

C'est officiel, cet été encore pour moi, ça sera petit bedon et cuissots sur la plage. Les régimes, c'est trop dangereux! ><

02/06/2011

Le concombre m'a tuer *

* oui je sais, elle est éculée celle-là :p.

Non, rassurez-vous, je n'ai pas mangé de concombre tueur pas tueur en provenance d'Allemagne espagnole, de toute façon aucun risque, parce que, vous allez rire, je suis allergique à ce petit légume farceur!! Oui, oui, vous avez bien lu, allergique, avec tout ce qui va avec : au mieux la bonne vieille crise d'urticaire, au pire l’œdème et la visite aux urgences! Et c'est là que ça devient comique, par ce que, si ça m'a épargné une bonne psychose ces derniers jours, au quotidien, c'est la galère!! Ça vous étonne. Ne bougez pas, je vais vous expliquer.

Déjà, pauvre de moi, j'AIME le concombre!!! Notamment avec du saumon et aussi en tatziki. Mais ouf, en tatziki je le digère, je m'en tire juste avec des tites plaques, mais des fois, je craque et je me gratte soit, mais heureuse!

Ensuite, c'est dingue comme on en trouve partout!! Résultat, je dois bien regarder certains produits avant de les acheter, sinon c'est l'attraction garantie. Exemple : si je veux un sandwich qui a le malheur d'être aux crudités, je dois regarder la composition des dites crudités! Parce qu'un jour j'ai eu la surprise comme ça de trouver un concombre se baladant dans mon sandwich ><. Après il a fallu que je l'épouille, et évidement le concombre ayant été en contact avec le reste, bah... grattage intensif une demi-heure plus tard! Du coup mon choix est hyper limité : j'aime pas les sandwiches au jambon ou au bacon, ni quand ça dégouline de mayo... >< donc j'ai le choix entre rosette, saumon (en regardant bien) et thon (idem)... yahoo!!
Évidement, en Angleterre aussi c'est la galère, ils en mettent partout. Sérieux, une semaine et demie de séjour où je n'ai mangé que des sandwiches jambon confiture!!! Et puis bon, au restau aussi c'est fun : restau jap', la tite salade de chou dont je raffole, qu'est-ce qu'ils mettent en déco dessus, je vous le donne en mille!! Et la salade au restau thaï à côté de chez moi? Qui fait la chasse aux minis lamelles de concombre et les met délicatement dans l'assiette de Chéri? Hein, qui? Et comme une truffe j'oublie toujours de dire "sans concombre"!
Et comme invitée aussi je suis chiante du coup! "Y'a un truc que t'aime pas?" "Non, je mange de tout, mais je suis allergique au concombre!" "Hahahahaha! Ha non, mais t'es sérieuse?" "..." "Fuck!"

Mais ce n'est pas le pire. Non, non, encore dans l'alimentation je peux traquer la chose, elle se voit. Elle est verte, juteuse, un peu fluo, mais elle se cache aussi dans des produits aussi anodins que des crèmes ou des shampoings! Et là c'est effet fun garanti! Bah oui, direct sur la peau, c'est deux fois plus vite en résultat! Plaques, rougeurs, boutons et démangeaisons!!! Le concombre est un astreignent, donc c'est super génial en soins, mais si je n'en mets pas sur mes yeux comme les 3/4 des nanas dans les pub, c'est pour une bonne raison.
Je me suis fait avoir deux fois ces dernières années : une fois avec une crème "fraîcheur", ha oui super fraîche, super grattante! Et un shampoing spé cuir chevels gras. J'ai passé ma journée de boulot à me gratter comme une folle! >< C'est beau la beauté! Du coup, quand je veux acheter un nouveau produit, surtout bio, je dois regarder la composition pour traquer le vil légume sous toutes ses formes, y compris ses dénominations scientifiques! C'est cool, être allergique, ça vous apprend pleins de choses!

En tout cas, ma vie est vachement dangereuse quand on y regarde bien, et mon pire ennemi a une forme ridicule! >< Ça c'est la loose*!

*Spécial dédicace à Phèdre! :p

17/05/2011

Pousse plus vite la balançoire!

Ouais, je sais, titre hautement débile lu comme ça, mais qui a une explication toute logique : je suis allée chez Lush samedi.

Vous ne connaissez pas Lush? Alors je vous invite tout d'abord à aller faire un tour par ici : http://www.lush.fr/

Lush est un fabriquant anglais de produits de beauté bio et fait main. Ils sont donc en petite quantité, un peu cher, mais sans cochonneries chimiques (la plupart du temps), et très très ludiques. Entre les savons à la coupe, les shampoing en galets, et les masques à mettre au frigo, il y a l'embarras du choix. En plus, tous ces produits sentent divinement bon et portent des noms amusants. J'ai découvert la marque il y a deux ans grâce à Lou qui m'a fait essayer leur fameux masque "la Grande Mentheuse", un truc qui vous réveille la peau et la purifie avec en plus une bonne odeur de menthe!

Point de Grande Mentheuse samedi hélas quand je suis allée à leur boutique près de l'Hôtel de Ville, ils étaient en rupture, mais j'ai trouvé deux shampoings en galet dont j'avais entendu parler et un masque frais à la lavande, pour ma peau toujours aussi casse pieds, qui en plus ce jour-là tiraillait à mort (soleil, fatigue, pollution [je dis non!!], stress et calcaire sont mes amis... ou pas!). Je suis donc repartie avec "Pousse plus vite", "Karma Koma" et "Balançoire", et je me suis empressée de tester toutes ces petites choses.


Balançoire : Sa promesse? Rééquilibrer la production de sébum grâce à de l'huile essentielle de lavande et du noyau de prune en miettes pour exfolier. On laisse poser 10 minutes, puis on rince à l'eau tiède en faisant agir l'exfoliation par des petits mouvements circulaires. Le résultat? Outre une délicieuse odeur durant le temps de pose, ma peau était moins grise, et surtout ne tirait plus! Un bonheur que je n'ai pas hésité à renouveler deux jours plus tard!

Pousse plus vite! : Sa promesse? Limiter la perte des cheveux à l'intersaison (bah oui, nous sommes comme les chats, nous perdons nos poils au printemps et en automne), ou pour des raisons hormonales (fatigues, changements, etc...), en gros, chauves s'abstenir, ça ne fait pas non plus des miracles! Le galet sent merveilleusement bon, et on se rend bien compte qu'il est composé en partie d'épices. Il comporte aussi des huiles astringentes, idéales pour les cuirs chevelus irritables et irrités. Le résultat? J'avais les cheveux doux et brillants, qui se sont facilement coiffés sans utilisation d'après-shampoing, ils sentaient bon en plus (même si l'odeur ne persiste pas, sur le coup c'est super agréable), par contre niveau perte des poils, il faut que je vois après plusieurs utilisations. Son principal avantage, comme tous les shampoings à la pièce de chez Lush, c'est qu'il ne tient pas de place, qu'il n'en faut pas beaucoup à chaque fois pour se laver les cheveux et qu'il s'emporte donc facilement dans une valise (avec sa petite boite adaptée en prime!).

Karma Koma : Sa promesse? Douceur, légèreté et démêlage en un seul geste, avec en prime une petite odeur de Nirvana que je te raconte que ça! Bref un shampoing et après shampoing en un seul galet, avec entre autre du patchouli, de l'orange et de la citronnelle. Le résultat? Doux, facilement démêlés là encore et une bonne odeur tonifiante dans la salle de bains! Adopté!

Bref, une fois de plus j'ai été satisfaite de mes petites emplettes chez Lush!

10/05/2011

Détective Dee

Vu au cinéma : Détective Dee le mystère de la flamme fantôme, de Tsui Hark.
Chine, 690. L'impératrice Wu Ze Tian fait construire un gigantesque Bouddha près de son palais, dans la capitale, pour célébrer son couronnement. Le chantier est cependant victime de deux morts soudaines et mystérieuses : le contre-maître et le chef enquêteur se consument brusquement, rongés d'une flamme intérieurs. Châtiment divin et magie ou crime habilement maquillé. Le grand prêtre décrète que seul le juge Ti, en prison dans la ville de Dee où il avait mené la révolte contre elle, pourra résoudre ce mystère. Elle envoie donc son principal ministre, la jeune Jing, pour le ramener.


Vu comme ça, ça aurait pu être un film génial : effets spéciaux, combats aériens, aventures épiques dans la capitale et dans le mystérieux marché fantôme, un Bouddha aussi grand que la statue de la liberté, de l'amour, un albinos, un juge ténébreux et incorruptible, mais voilà, trop d'effets spéciaux, tue les effet spéciaux. C'est beau, impressionant, magnifique dans les images de synthèse, les costumes, mais il n'y a pas (un comble!!!) assez de batailles aériennes, l'histoire d'amour arrive sans autre annonce ni raison, et le côté politique est aussi bâclé. Bref, trop de trop, pas assez de détails. Dommage que beaucoup de choses m'aient échapées du coup et que le tout laisse un goût d'inachevé (trop de coupures au montage?).

Par contre, il y a bien une scène qui vaut le détour, celle du combat contre les bambis ninja dans la retraite du grand prêtre. Imaginez : le Juge Ti est attaqué par 4 bambis furax et il les dégomme à coup de low-kick. C'est atroce. Les pauvres bêtes en prennent plein les naseaux pour pas grand chose, mais c'est à mourir de rire!

En résumé à voir si : vous avez des billets gratuits au ciné, allez voir tous les films de Tsui Hark et/ou de Hong Kong, vous aimez voir des bambis se faire défoncer à coup de balayettes de la mort. Sinon, attendez qu'il passe à la télé. ^^

17/04/2011

L'Agence.

Vu au cinéma hier : L'Agence de George Nolfi.

Le soir de sa défaite aux élections pour devenir gouverneur de l'état de New-York, David Norris tombe nez à nez avec une jeune femme dans les toilettes des hommes. C'est le coup de foudre, ils sont manifestement fait l'un pour l'autre, sauf que...

Adapté d'une nouvelle de Philip K. Dick, ce film traite tout simplement du libre arbitre et du destin. Sommes-nous vraiment seuls décisionnaires de notre avenir et de ce qui doit arriver, le hasard existe-t-il ou alors tout est-il écrit par avance? Et quand quelqu'un décide malgré tout d'aller à l'encontre de son destin, que se passe-t-il?

L'Agence est juste un beau film à voir.

15/04/2011

Le Bureau de mariage de Mr. Ali.

Mr. Ali, fonctionnaire à la retraite, décide d'ouvrir une agence matrimoniale pour faciliter les recherches du ou de la fiancée idéale pour ses clients, Indiens hindous, musulmans ou chrétiens, pour qui le mariage parfait est nécessaire à une vie heureuse. Pour l'aider, il engage Aruna, une jeune fille telougou dégourdie et vive qui, avec lui, va voir défiler diverses personnes à la recherche du partenaire qui remplira tous leurs critères.

Quand on ouvre le roman de Farahad Zama, c'est comme si on ouvrait une boite à épices : couleurs, parler, personnages, coutumes diverses, c'est toute l'Inde contemporaine, loin des clichés touristiques, qui se déroule au fil des pages. Avec Mr. Ali et sa femme, c'est l'Inde musulmane qui s'explique, et avec Aruna, sa jeune assistante, l'Inde traditionnelle. Évidemment, le poids des traditions est encore fort dans cette Inde moderne, et il s'agit de mariages arrangés que l'on vient négocier dans l'agence de Mr. Ali, mais les mariages d'amour ne sont jamais loin, et finalement, tout est bien qui se finit bien dans cette Inde colorée et odorante. Un livre sympathique, rafraîchissant et enrichissant.

Le Bureau de mariage de monsieur Ali, par Farahad Zama.