22/09/2013

Tarte aux pommes de Mabon


Ceci est un crash test, à savoir mon premier essai d'adaptation de cette recette. A mon avis, je n'ai pas couru beaucoup de risques vu que c'est bon! Donc je partage.

Ingrédients (pour environ 6 personnes) :


  • - 1 pâte brisée
  • - 5 pommes (Golden ou Gala)
  • - 2 œufs
  • - 100 grammes de sucre en poudre
  • - 25 cl de crème fraîche
  • - 1 sachet de sucre vanillé
  • - un peu de beurre
  • - du Calva
  • - de la cannelle.


Préparation :
Pelez les pommes et coupez-les en petits morceaux (demies-lunes).

Préchauffez le four à 200° (thermostat 6/7). -Là ne faites pas comme moi, retirez ce qu'il y a dans le four avant. Aujourd'hui le poulet qui était dedans a eu droit à une deuxième cuisson... *coughs*-

Étalez la pâte dans un moule (si vous avez une pâte toute prête, gardez le papier sulfurisé en dessous, sinon, beurrez et farinez le moule avant de mettre la pâte) et piquez-en le fond avec une fourchette. Disposez les morceaux de pommes dans le fond en le couvrant bien.

Dans un saladier, battez comme une omelette les œufs, le sucre, la crème fraîche, le sucre vanillé et le Calva. A ce stade vous pouvez déjà mettre de la cannelle dans la crème. Quand la préparation mousse bien, recouvrez les pommes avec.

Avant d'enfourner, ajouter un peu de beurre sur le dessus de la tarte et saupoudrez de cannelle -oui c'est une recette cholestérol friendly-

Mettez au four à 200° pour environ 30 minutes (il faut que le dessus de la tarte soit doré).

Bon appétit (avec une boule de glace à la vanille c'est juste...!)

17/07/2013

Man of Steel

Je savais bien qu'un jour Chéwi et moi nous réussirions à retourner au cinéma! Près d'un an après Tintin, nous avons été voir Man of Steel, le reboot de Superman par Christopher Nolan (Batman) et Zack Snyder (300).


La planète Krypton est condamnée par la bêtise de ses propres dirigeants. Alors que le général Zod envisage un coup d'état, Jor El, le chef des scientifiques, met lui-mêm au monde son fils, Kal, premier enfant né naturellement sur la planète depuis des siècles. Il compte sur cet enfant dont le destin n'est pas prédéterminé pour assurer la survie de Krypton par-delà sa destruction. Il décide de l'envoyer vers une ancienne colonie de la planète après avoir intégré dans son ADN le codex de son peuple.

La suite, on la connaît : la capsule du bébé atterrit dans le champ de Martha et Jonathan Kent qui décide d'élever le petit Clark comme s'il était leur fils. Bien des années plus tard, on retrouve ce même Clark qui tente de résoudre le mystère de ses origines et de sa venue sur la Terre tout en faisant de son mieux pour gérer sa "différence".

Petite surprise : les échos sur le film ne sont pas top, sans doute à cause du choix de se focaliser sur la façon dont Clark / Kal (Henry Cavill, excellent) fait avec ses pouvoirs et ce dès l'enfance.

Ici la figure de son père adoptif (joué par Kevin Costner) est très importante : en effet pour Jonathan le fait de pouvoir sauver les gens (ce que Clark fera plusieurs fois) ne veut pas dire qu'il faut s’en servir, car pour lui c'est aller à l’encontre de ce que le destin a décidé. Pour Clark c'est toujours difficile de laisser des gens mourir devant lui alors qu'il a le pouvoir de les sauver. Du coup ce Superman là est peu causant, fuyant (multiples identités) et aide les gens en tentant de se faire remarquer le moins possible. L'enfant solitaire est devenu un adulte toujours autant attaché à son Kansas natal ("Y'a pas plus ricain que moi!") et entre deux mondes.
Celle de son père naturel (Russel Crowe) est aussi très présente à travers le programme qu'il a chargé dans la clé donnée à son fils et portant le fameux "S" qui fera sa marque (et qui en en fait le symbole de sa famille, les El).

Le film, à la fois à grand spectacle et assez poussé sur la réflexion, ne manque pas d'humour, à travers Superman lui-même et la fameuse Loïs Lane, qui prend le grade de femme de tête et non plus de gourde à sauver tout le temps.

Enfin, le méchant et ses acolytes, le général Zod, bien que ne sachant pas compter ("Cela ne peut se finir que d'une seule façon : soit..." Meeep!! Erreur de processus, il y a déjà deux solutions s'il y a un choix Zodounet!!), ont une très grande classe et sont tenaces! On notera aussi que l'armée a quelques représentants têtes de bois mais qui ne servent pas que de faire valoir.

En gros, j'ai apprécié le film, la bande son qui colle bien à l'ambiance, l'image léchée et le scénario bien pensé. Un bon moment à passer sur grand écran!

18/02/2013

Cloud Atlas

Cloud Atlas, un film de Andy et Lana Wachowski et Tom Tykwer, germano-américain. 2012. S.F. D'après un roman de David Mitchell.


Le Pitch : "À travers une histoire qui se déroule sur cinq siècles dans plusieurs espaces temps, des êtres se croisent et se retrouvent d’une vie à l’autre, naissant et renaissant successivement… Tandis que leurs décisions ont des conséquences sur leur parcours, dans le passé, le présent et l’avenir lointain, un tueur devient un héros et un seul acte de générosité suffit à entraîner des répercussions pendant plusieurs siècles et à provoquer une révolution. Tout, absolument tout, est lié." (source AlloCiné)

1850 : Adam Ewing, jeune avocat, traverse le Pacifique pour rentrer à San Francisco avec un contrat pour son beau-père. Sa traversée lui sera presque fatale.

1936 : Robert Frobisher, jeune compositeur anglais, se met au service d'un compositeur invalide pour l'aider à finaliser une de ses œuvres. En parallèle, il compose sa propre pièce "Cloud Atlas" et entretient une correspondance nourrie avec son amant, Rufus Sixsmith.

1973 : Luisa Rey, jeune journaliste, enquête à San Fransisco sur une conspiration concernant la nouvelle centrale nucléaire. Sa première piste lui est donnée par un physicien nucléaire âgé : Rufus Sixsmith.

2012 : en Angleterre, Thimothy Cavendish, éditeur loser, voit son aubaine lorsque l'un de ses auteurs assassine froidement et spectaculairement un critique. Manque de bol, au courant de sa nouvelle fortune, ses débiteurs viennent lui réclamer de régler ses dettes illico. Cavendish n'arrivant pas à mobiliser la somme demandée, décide alors de demander de l'aide à son frère pour se cacher.

2144 : à Neo Seoul, Sonmi-451, un clone dévoué au service du restaurant où elle sert, est soudainement délivrée par un révolutionnaire, Hae-Joo Chang, qui a besoin d'elle pour révéler une horrible vérité.

An 106 après la chute : dans un monde post apocalyptique, sur une île d’Hawaï envahie par la végétation, Zachry, hanté par l'image de "Old Georgie", l'esprit du mal de sa tribu, tente de survivre et d'échapper aux cannibales qui peuplent l'île. Sa vie est bouleversée quand arrive Meronym, l'une des survivante de l'apocalypse encore tenante de la technologie.

Cloud Atlas, tiré du roman de David Mitchell, Cartographie des Nuages est un film multiple. En effet, avec les mêmes acteurs, souvent incroyablement transformés (Hugo Weaving une fois de plus extraordinaire en être maléfique ou en nurse anglaise, Halle Berry, tour à tour journaliste ou médecin chinois ridé, James d'Arcy, à la fois jeune et vieux, avant d'être un infirmier brute), le film met en scène 6 vies, 6 époques, et autant de destins différents, sur autant de ton, différents : historique, dramatique, thriller, comédie anglaise, SF et post Apo.
Chaque personnage est tour à tour le héros ou le personnage secondaire du destin d'un autre. Le tour de force est d'arriver à relier ces 6 destins de façons étroite, en jetant un pont d'une époque à l'autre et en montrant l'évolution de chaque âme : Frobisher lit le journal de voyage de Ewing, Sixsmith rencontre Luisa Rey et cette dernière trouve la correspondance de Frobisher et la lit, Cavendish reçoit, à la fin de son épopée, un manuscrit anonyme racontant la vie de Luisa Rey, Sonmi regarde une série tirée des tribulations de Cavendish et elle est vénérée par la tribu de Zachry comme leur divinité et son journal est leur Bible.

Le film peut paraître parfois compliqué, et c'est clair qu'il nécessite d'être bien réveillé, il est étrange, mais sa composition est excellente et le sujet en lui-même peut amener à réfléchir (en ce sens les paroles de l'oraison de Sonmi sont à méditer). A voir donc!

14/02/2013

Skyfall

Bon, je sais ça date un peu, vu que je suis allée le voir lors des vacances de Toussaints, mais comme je n'avais pas posté depuis un bail, autant commencer par quelque chose d'un peu plus général que mon voyage au bout de la dépression!

Donc, Guinch et moi sommes allés voir au cinéma le dernier 007, Skyfall.
 Alors, pour être honnête, je n'avais plus vu de James Bond depuis qu'il était incarné par Pierce Brosnan, c'est dire! Bon, je savais que M était devenue une femme, et qu'à un moment un nouvel acteur avait pris le flambeau, mais je n'avais vu ni Casino Royal, ni Quantum of Solace. Il fait dire que le visage de Daniel Craig ne m'avait pas super convaincue. Ben je dois dire que j'en suis revenue depuis!

Le pitch : lors d'une mission James Bond et Miss Monneypenny (vivi) laisse échapper le voleur qui a subtilisé la liste des agents infiltrés du MI6 dans le monde. Pire, suite à un ordre direct de M, Monneypenny tire, rate sa cible et dézingue James qui disparait dans le néant...
Quelques mois (et un superbe générique) plus tard, le bureau de M au MI6 saute, alors qu'une première liste d'agents infiltrés est publiée sur internet, mettant la n°1 du renseignement en porte à faux avec le nouveau chef de la sécurité (Ralph Fiennes... miam!).
Dans la foulée, nous découvrons que James n'est pas mort, mais retiré dans un coin paumé où il vit une vie tranquille de pêcheur alcoolique... jusqu'à ce qu'il décide de rentrer à Londres et de reprendre du service...

Sur le même thème que Jamais plus Jamais, Skyfall nous présente un Bond vieillissant, qui fait son boulot à contre cœur mais qui continue de le faire, soutenu contre vents et marées par M (et pour cause!). Ici les gadgets sont minimes, ce qui n'est pas plus mal, et la James Bond girl est vraiment anecdotique (dommage elle était française!). Quant au méchant (Javier Bardem), il est génial, timbré à souhait et délirant.

Même si le scénario n'est pas révolutionnaire, la mise en scène et l'image sont superbes, et même s'il y a des incohérences, le tout reste un très bon film d'action, qui inaugure des changements (notamment Q qui rajeunit... beaucoup!) et des retours aux sources (l'Aston Martin, Monneypenny). Le voir sur grand écran valait le coup. A recommander donc pour passer un bon moment "lavage de cerveau".

*Note : depuis j'ai vu les deux précédents, pas mal, mais je ne suis pas super convaincue quand même. Ça reste de bon films d'action cela dit, et on ne demande pas plus à James Bond, n'en déplaise aux fâcheux!*

13/02/2013

Reprise des émissions

Après quelques mois d'hibernation, le blog repart (sisi!).
Nettoyage du plateau (élimination des sites inactifs et ajout de nouveaux liens)

See you soon!