23/08/2019

Knights of the Zodiac ou le massacre de Netflix.

(Disclaimer : ceci est mon avis et ressenti, basé notamment sur l'aspect graphique du DA mais pas que. Si vous avez aimé, je ne vous jette pas la pierre, mais à l'inverse, merci de respecter ce que j'en pense ^^).

Alors, on se doutait bien que dès l'annonce du reboot made in Netflix de Saint Seiya, j'ai frétillé grave. Ça s'est gâté après les premières bandes annonces, qui m'ont, sans surprise, dévoilé une soupe graphique à faire pleurer un aveugle (oui, j'ai toujours du mal avec l'animation par ordi faite d'aplats dégueux et de couleurs criardes) qui m'a fait d'autant plus adorer le film 3D sorti en 2014. Ce dernier avait le mérite de dépoussiérer le scénario d'origine et d'être graphiquement agréable à voir. Un win win en somme.

Donc, j'avais vu les bandes annonces, bondi face au visuel et au scénar complètement loufoque et évidemment poussé un gros WTF en voyant ce pauvre Shun. Mais, me disant que l'honnêteté intellectuelle voulait quand même que je regarde ce truc avant de complètement le vomir, je me suis donc infligée les 6 épisodes mis en ligne par Netflix. Spoiler : j'ai toujours pas aimé, j'ai regardé les 3 derniers en accéléré et après je suis allée voir un épisode de Soul of Gold pour me laver les yeux, c'est dire !!

Oui, j'ai choisi une image du film, et je vous proute.
Donc, le pitch : dans un monde en guerre, Seiya et sa sœur Seika (pardon, Patricia) sont attaqués en pleine nuit par des soldats pas contents du tout qui en veulent à Seika (qui brille bizarrement). Ils ne doivent leur survie qu'à l'intervention d'un mec en armure d'or (et là, ça m'a tellement marquée que j'ai dû aller revoir la scène, c'est dire ! Bref c'était Aiolia du Lion) qui embarque Seika et laisse Seiya sur place, dans une maison à moitié en ruines. 10/10 rescue skills Aiolia !

Des années plus tard, Seiya, qui s'est démerdé tout seul pour grandir et fait du skate dans la rue, se fait agresser par un gang en voulant aider un type. En plein milieu de la raclée, il se met à briller (c'était donc génétique !!!) et envoie voler ses assaillants, tout en étant filmé (maudits smartphone et réseaux sociaux). Il est, dans la foulée, contacté par Mistumasa Kido qui lui raconte la légende d'Athéna, des chevaliers, du Sanctuaire et de tout le bazar qui s'en suit. Il lui explique également qu'il a trouvé l'armure du Sagittaire avec un de ses amis, le vil Vander Graad, qu'on ne confondra pas avec Vanderkalax (on se rappellera que Graad était le nom de la fondation de Mistumasa Kido dans le manga et l'anime) qui a décidé qu'au fond la méthode de Kido n'était pas la bonne et veut récupérer l'armure du Sagittaire, parce que Mitsumasa il est trop gentil et rêveur avec ses légendes à l'eau de rose. D'ailleurs il est là, à la porte avec son armée. Ah pis le Sanctuaire il tuerait bien Athéna au passage (mais ne surtout pas dire à l'ado réfractaire que c'est la gamine à côté de toi, hey banane !)

Bref, Seiya accepte de partir s’entraîner au Sanctuaire, Saori (Sienna... Urgh) arrive à fuir grâce à Tatsumi (qui a le mélange du nom de Sherlock et de son frère, why Netflix ?!!) et voilà !! Et ce n'était que l'épisode 1.

Par la suite la série est un vague mélange de l'oeuvre originale (entrainement de Seiya, bataille contre Cassios pour avoir l'armure, tournois des chevaliers de Bronze, Ikki -Nero, ça le pose direct en grand vilain par beau- qui débarque de nulle part pour prendre l'armure d'or, Hyoga, -pardon MAGNUS!!!- envoyé par le sanctuaire pour mettre fin à un tournois indigne, Shiryu -Long- qui se la pète avec son bouclier, ...) et des inventions totalement WTF : Marine a un masque mais pas Shina, qui au passage est désormais membre permanente du fan club de Kiss, bourdel c'est quoi ce maquillage de mardre ?!!! Le tournois se passe maintenant en plein désert, de façon clandestine, avec une purin d'intelligence artificielle qui fait des blagues pourries, et, évidemment, Shun qui est une fille, parce qu'un mec avec des sentiments, de la sensibilité et une préférence pour la défense, ça ne peut pas exister ! Et c'est connu, les filles ça chouine tout le temps !

Le plus beau, un combat épique des 4 chevaliers de bronze contre des hélicoptères et des avions de chasse, à coup de missiles détruits en plein vol par le météore de Pégase... Je... je... nope !! On comprend maintenant pourquoi j'ai accéléré le visionnage des derniers épisodes. A un moment, mon cerveau n'a plus réussi à assimiler la WTFerie de tout ça.

Je peux comprendre que le rythme, l'humour potache (mais qu'est-ce que Seiya est gonflant à ne rien prendre au sérieux !) qui n'arrive jamais au bon moment et est vraiment trop, et la modernisation a du plaire à pas mal, mais franchement, pour moi ça se classe au même niveau que beaucoup de productions de ces des dernières années, rermake ou pas. Steven Universe a eu du succès, alors on met tout à la sauce SU. Et franchement, c'est lassant et SU ce n'était pas ma tasse de thé.

On comprendra donc aisément pourquoi je suis ressortie de ce visionnage avec un arrière goût de périphérique, des démangeaisons et la rétine brûlée. La saga d'origine avait des défauts (ceux de son époque, du genre, etc), mais restait quand même bien au-dessus de ça. Si je devais conseiller un anime en relation avec Saint Seiya, je vous enverrais plus volontiers vers Saintia Shou, qui a le mérite d'être graphiquement sympa (même si, là encore, CG, CG, CG) et de proposer une réécriture assez intéressante de Saint Seiya.

(On me souffle dans l'oreillette que les prénoms US de nos héros seraient ceux choisis par les Américains au moment de la diffusion de l'anime d'origine chez eux. So sorry...)

En bref :
Titre : Knights of the Zodiac: Saint Seiya.
Pays d'origine : Japon - USA.
Producteur : Toei Animation.
Distributeur : Netflix.
Nombre d'épisodes : 6 x 23 minutes.
Date de diffusion : Juillet 2019 - ?
Note : 1/10 (pour la coolitude de Hyoga).


29/07/2019

Brownies and Broomsticks (Magical Bakery Mystery #1)

Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas terminé un livre... enfin ici. Ayant reçu à Noyel une liseuse, je peux donc plus facilement craquer pour certains livres que je n'aurais peut-être pas achetés normalement, notamment parce que ce sont parfois des essais ou difficilement revendables, ce qui est un peu le cas des livres en anglais par chez moi.

Bref. J'apprécie de lire tous les ans le nouveau volume des aventures de Lily Ivory, sorcière et vendeuses de vêtements vintage à San Francisco. Les romans de Juliet Blackwell sont très agréables, légers, avec une pointe de mystère et d'enquête, de la magie et un peu de romance. Bref, il y a toute une littérature "witchy" du même style. C'est pourquoi la boutique de ma liseuse m'a proposé une autre série du même style, les "Magical Bakery Mystery" (les mystères de la boulangerie magique) de Bailey Cates.

Le premier volume s'intitule "Brownies and Broomsticks" (Brownies et balais).
(truc fun, le personnage principal est allergique aux chats, son familier est un chien, mais ça ne semblait pas important pour l'éditeur. Le chat est celui de sa tante.)


L'histoire se passe à Savannah, en Géorgie (USA) où Katie Lightfoot, à peine sortie d'une rupture, décide de s'installer pour ouvrir une boulangerie-pâtisserie avec son oncle et sa tante. En plus du comportement parfois étrange de sa tante en cuisine (elle ajoute pleins d'herbes aux recettes en marmonnant des trucs bizarres), Katie rencontre le club de lecture de celle-ci, composé de femmes tout aussi originales qu'elle et manifestement impatientes d'intégrer Katie à leur cercle.

Tout se passerait très bien si, un peu avant l'ouverture, une femme particulièrement acariâtre ne se faisait pas briser le cou après une dispute avec son oncle et si ce dernier n'était pas le principal suspect du meurtre.

Bon jusque là, on est dans du policier romance basique : un meurtre, une novice qui décide d'enquêter pour éviter à son oncle de finir en prison et deux beaux gars, rivaux en plus, qui commencent à lui tourner autour : Declan le pompier et Steve le journaliste. Sauf qu'au milieu de tout ça, Katie découvre que sa tante et ses amies sont en fait un coven de sorcières et qu'elle aussi en est une (c'est pour ça que sa tante était toute contente qu'elle vienne s'installer dans leur ville).

Le roman va surtout tourner autour du fait que Katie doit accepter ce qu'elle est (une hedgewitch, sorcière des haies ou sorcière du foyer, bref sorcière qui fait la popote) plus que l'enquête. Bref, ça se lit techniquement vite.

Seulement, je ne me suis absolument pas attaché aux personnages, pour une raison toute simple : j'ai lu les romans de Juliet Blackwell avant et j'ai tiqué sur pas mal de trucs (dont des typos affreuses...). Déjà le triangle amoureux, typique, avec les deux prétendants rivaux, et l'un d'eux qui est (tada!) lui aussi un sorcier. Ensuite, la façon dont Katie mène l'enquête donne envie de la claquer, et il est étonnant que personne ne l'ai encore collée en prison pour obstruction à l'enquête. Et surtout, j'ai capté d'entrée qui était l'assassin, ce qui veut dire que pour l'auteur l'intérêt n'est pas dans la résolution du mystère mais dans la vie de son personnage qui ne m'accroche pas du tout en fait. Là encore, ça peut passer, mais pour moi la comparaison avec les romans de Blackwell fait que j'ai eu l'impression de lire une sorte d'ersatz. Les personnages secondaires et probablement récurrents, comme le coven de la tante de Katie, sont extrêmement flous et limites insipides, ce qui est dommage.

Bref, je ne lirai pas la suite de cette série et j'attendrai plutôt que "Bewitched and Betrothed" arrive dans ma boîte aux lettres en août.

En bref :
Titre : Brownies and Broomsticks.
Auteur : Bailey Cates.
Langue : anglais.
Éditeur : Obsidian.
Genre : enquête policière avec de la romance et de la magie.
Note : 2/5. (parce que je l'ai lu jusqu'au bout).



28/06/2019

What's in my bag.

Oh... oh mais que se passe-t-il ? Aurait-on lancé un sort de nécromancie par ici ? Probablement. Ça m'apprendra à me sociabiliser :p. Bref, je souffle la poussière et je reprends un peu ici, par 45° dehors et deux chats dedans (la sonde météo chat, la sonde la plus fiable du monde !)

On va commencer soft, fifille et nombriliste, tiens, avec un What's in my bag (quoiqu'y a dans mon sac en français), inspiré de la vidéo de Seraf et de l'article des filles de la team patates (les patates c'est comme le fromach' et le gras, c'est la vie !). Le concept est simple : un petit tour dans ce gouffre sans fond qu'est un sac de filleuh (mais les mecs peuvent aussi le faire hein !). Anyway, here we go.

What's in my bag?

Déjà le sac en lui-même. Actuellement, j'ai ce monstre de chez Accessorize, acheté quand je me suis pété le pied il y a quelques années. Il est gigantesque, j'y perds tout, mais il peut se mettre en bandoulière et toute ma vie y rentre en période de boulot. J'alterne avec le Handbag of Holdings de chez Geek, qui par contre est plus lourd, donc me fait parfois mal au dos.


Pour cet été et le strict minimum, je vais switcher avec cette petite merveille de chez Banned : flamants rose et bleu turquoise, c'est la vie !


Je peux répartir le contenu de mon trou noir en cinq catégories :

Les indispensables :


  •  mon porte feuille en cuir bien gavé, mais qui a l'avantage d'être petit. Il contient ma vie (CNI, Carte Vitale, CB, monnaie, permis). J'y fait très attentions XD;
  • mon porte carte : passion carte de fidélités ! Les 3/4 ne sont jamais utilisées... hum hum;
  • ma carte grise (narmol);
  • des clés (ici ce sont les clés de mon taf, celles de la maison étant sur la porte. Un trait commun : un porte clé énorme pour les retrouver facilement au fond du sac et surtout ne pas les oublier n'importe où !);
  • ce petit truc en forme de cœur, c'est un mini porte monnaie en cuir rigide, pratique pour mettre quelques euros, des tickets de métro ou juste décorer. Il est généralement accroché à l'anse de mon sac (on le voit sur la photo du sac flamants rose);
  • mon téléphone, non présenté ici vu que c'est avec lui que j'ai pris les photos.


Les toujours là :


  • un sac réutilisable au minimum (en général j'ai des tote bags en vrac, un filet, ...);
  • ma trousse de maquillage (la grosse violette foncée) avec le rouge à lèvre du jour, ma boîte de médicaments (migraineuse un jour...), une lime, une pince à épiler, un miroir, un étui à verres de contacts; 
  • ma trousse à trucs de filles -attention messieurs, instant glamour-, toujours parée !
  • un jeton à caddi;
  • ma petite trousse utilitaire (j'ai un multi tool et un petit tourne vis de lunetier), facile à virer du sac pour passer des contrôles, même si rien ne coupe dans ce que j'ai;
  • des mouchoirs (je peux aller jusqu'à 4 paquets quand j'ai réuni tous ceux qui traînent XD.).


Les longs trajets :


  • mon ipod et ses écouteurs (avec parfois le câble de charge et celui de mon tel);
  • ma liseuse ou un livre.


Ma vie mon cerveau :


  • mon bujo (que je laisse pour les sorties brèves, ou les vacances);
  • des stylos (on note ce magnifique stylo moustaches s'il vous plait!).


Les parfois là :


  • mes lunettes de soleil (myope, j'ai des lunettes à ma vue, il me faut donc une boîte solide !) avec le petit spray nettoyant qui va bien;
  • mon pepper spray, offert par Chéwi du temps où j'allais régulièrement à Paris;
  • un chapeau en tissu rétro, très utile par cette canicule !


J'ai un énorme problème, j'ai tendance à vouloir emporter ma vie avec moi, même si c'est inutile (genre pour aller au boulot, le pod ok, mais le livre... jamais le temps de l'ouvrir ! Et je ne prends plus les transports en communs !).

Bref, c'était donc le post pas du tout intellectuel de résurrection de ce blog. Si vous avez des commentaires, vous voulez vous payer ma tête, ou faire pareil, you're welcome !

Si vous voulez voir la video d'origine de Seraf (Blood is the New Black) c'est par ici.
Et quelques posts sur le même sujet : Manoir de Rouge Sang ; Lis' book.