31/12/2008

Au gui l'an 9!!


9 comme neuf, nouveau, et tout.
Allez, on va espérer!!

Bon réveillon à tous!!

Allez!!
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4
3
2
1
...
*A suivre*

24/12/2008

Noël!!


Le mois de décembre, question fêtes, est assez complexe. En effet Noël n'est pas une date mais pleins de dates suivant la région du monde où on se situe. Déjà, il y a l'avent, qui débute un mois avant (haha!) le 25, et où traditionnellement on décore le sapin et on allume la première bougie de veillée. On en allumera une tous les dimanches jusqu'a Noël, soit 4. Elles symbolisent le soleil, qui se fait rare à cette époque de l'année, puisque jusqu'au 21 décembre (date approximative du solstice d'hiver), les jours raccourcissent et les nuits s'allongent.

Après cette première date, commencent les festivités. le tout premier à ouvrir le bal est Saint Nicolas (ou Santa Klaus), dans l'Est. Le 5 ou le 6 décembre (en gros second week end de l'avent, à quelques jours près) Saint Nicolas passe dans les village distribuer des cadeaux et des friandises aux enfants sages, suivi du père Fouettard, qui vient punir ceux qui ne l'ont pas été. On raconte que Saint Nicolas, juché sur son âne, aurait ressuscité trois enfant, coupés en morceaux et enfermés dans le tonneau à salaison par un boucher peu regardant sur sa marchandise. Il est alors devenu le protecteur des enfants. On célèbre la Saint Nicolas dans tout l'Est de l'Europe (Belgique, Autriche, Allemagne, Hongrie, Pologne, et dans l'Est de la France).

Le 21 décembre, toujours dans ces mêmes pays nordiques, on fête la Sainte Lucie (de lux, lucis : la lumière en latin) ou fête de la lumière, qui annonce la,dernière nuit de l'année où la nuit est plus longue que le jour. Elle est surtout fêtait dans les pays scandinave, où les petites filles, habillées de blanc et couronnées d'une couronne de pin avec 4 bougies dessus, réveillent leurs parents en chantant et ensuite processionnent dans le village, pour annoncer le retour du soleil.

Il faut dire que le nom même de Noël vient du nom "Neue helle" nouveau soleil. A l'origine, Noël est la fête qui annonce la renaissance du soleil après les longues nuits du début de la saison froide (l'hiver commençant au 21 décembre en moyenne). Elle a été récupérée par la tradition chrétienne au IVéme siècle pour y placer la naissance du Christ (qui symbolise aussi la lumière nouvelle et la renaissance) vers la fin de l'Empire Romain, pour conter les fêtes païennes associées à cette date. La date du 25 vient du fait que l'empereur Aurélien (215 - 275) avait choisi cette date pour célébrer Sol Invictus (le soleil invaincu)ou Mithra, né un 25 décembre dans une grotte, son dieu protecteur (instaurant déjà au sein de l'Empire un début de monothéisme, très mal passé dans une population encore profondément polythéiste, d'où son assassinat en 275). Encore une histoire de soleil tout ça! Il faut aussi savoir que durant cette période, les Romains fêtaient déjà les Saturnales, fêtes en l'honneur de Saturne, dieu des semailles.

Quant au Yule célébré par les wiccans, c'est à la fois le rappel d'une tradition nordique, celle du dieu Heimdhall qui sillonnait le monde pour récompenser les enfants qui avaient été gentils et punir d'un morceau de charbon ceux qui ne l'avaient pas été, et le rappelle de la fête druidique du solstice. Les deux sont des fêtes de réunion, de célébration du retour de la lumière et de la commémoration du meurtre du dieu du Gui (qui fleurit en cette saison), par le dieu du chêne. Dans tous les cas, il s'agit avant tout d'un moment pour se réunir et se retrouver autour d'un festin, pour oublier un temps les rigueurs de l'hiver et espérer que les dieux permettront aux graines enfouies sous terre de pousser le printemps venu.

Noël dans sa forme actuelle est un mélange de toutes ces traditions. Le Père Noël (Santa Claus en anglais) est le souvenir de Saint Nicolas, même si sa forme de gros bonhomme en rouge est une création publicitaire du XXème siècle (Always... *tousse*). Le fait que les bons enfants soient récompensés et les mauvais punis, rappelle les récompenses et punitions d'Heimdhall. Le gui, plante qu'on accroche sur les portes en cette saison, rappelle la tradition des deux dieux arbres (le gui symbolisant aussi la longévité). La buche de Noël était celle que l'on avait prélevé dans le feu du solstice d'été (Saint Jean chez nous) et qui doit, en brûlant le soir du solstice d'hiver, apporter la puissance du soleil d'été et le renouveau. Quant au sapin de Noël, il serait apparu en Alsace au XVIème siècle. Le sapin symbolise la longévité (c'est un arbre qui ne perd pas ses feuilles en hiver), une constante dans beaucoup de pays. L'arbre, prélevé dans la forêt, était parfois accroché au plafond (à cause des petites bêtes qui pouvaient venir grignoter ce qui était accroché dessus, principalement des petits gâteaux et des pommes, ancêtres de nos boules et décorations en verre et en bois. Aujourd'hui encore en Alsace on trouve des décors de sapin qui représentent des bonshommes pain d'épice, des pommes, des pommes de pin, etc. Il semblerait aussi que les nordiques faisaient de même pour la fête de Yule, ce qui fait que très longtemps pour l'église catholique le sapin était considéré comme un décor païen.

Même si Noël est devenu au fur et à mesure une fête mercantile (cadeaux, pub, course à qui fera la plus belle offre, concours, parfois roulants, de maison hypra décorées et kitchissimes), c'est aussi l'occasion pour certains de se réunir en famille autour d'un bon feu de bois (ou d'une bon radiateur) et d'un bon repas, que ce soit pour le réveillon (le 24 jusqu'à minuit), la messe de Noël ou le repas du 25.

En attendant que le gros bonhomme rouge passe (ou le Père Porcher, allez savoir!), je vous souhaite à tous et à toutes un Joyeux Noël!

*Cet article et son contenu n'engagent que moi, y compris -surtout- pour ce qui concerne les concours de maisons décorées :p*

20/12/2008

Yule première!

Avant un vrai post sur Yule (et des dessins, botte-toi les fesses ma fille!) et avant de retrouver la craquinouchoupitude de super mouton pas furtif, je pars n'imprégner de l'esprit de Noël en Alsace.

(Tu vois Manu, je sors de chez moi et pas que pour aller visiter des librairies tentatrices et ravageuses pour le porte monnaie! :p)

Tchuss!!

13/12/2008

Joyeux Bouniversaire!

Et de deux!

Aujourd'hui le Sticouillou a 23 mois... bientôt la date fatidique des 2 ans! Il a fait de gros progrès dernièrement. Même si ça reste un baragouin, il commence à articuler plus clairement, et à utiliser pas mal de mots courants (chat, gâteau, manteau, bonjour, au revoir, merci, chaussure, chapeau). Il est toujours aussi craquichoupinou, et pour une fois, je partage sa craquinouchoupitude ici. ^^

Pour cavaler dans le jardin, il vaut mieux être bien protégé!
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Et le soir, on a deux copains pour veiller sur son sommeil (Winnie est le prochain sur la liste :))
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Joyeux Bouniversaire!

*Cliquez sur les images pour les avoir en entier*

Ma tasse Kya!


Bon allez, j'alimente un peu ce blog... trop de taf, trop crevée, pas fait grand chose dernièrement.
J'ai une comm' et un concours (finit là) sur le feu, et qui seront mis ici après les dates limites. ^^

En attendant, je ressors du vieux. Il y a un 5 ou 6 ans de ça, en allant me balader à la boutique irlandaise de Cherbourg, je suis tombée en arrêt devant une tisanière trop géniale! En fait ce qui avait attiré mon oeil c'est le décor qui m'a rappelé un certain chat adorable, le dénommé Kya.

Image hébergée par servimg.com*Please Save My Earth, par Saki Hiwatari*
Dans Please Save My Eatrh, c'est le chat qui "apprivoise" Shion, et qui est vraiment trop adorable. Il s'appelle Kya, parce que la première fois qu'on le voit... on crie de peur face à ce chat de quelques mètres! ^^ en fait c'est le chat dans son croissant de lune qui m'a fait penser à lui. Du coup ben je me la suis achetée, vous pensez bien. J'en ai pris bien soin, et je la trouve toujours aussi adorable!

Bon... comment faire du remplissage... :p

04/12/2008

A bit of music

Ouais.. me soulez pas comme quoi gnia gnia chez les autres gnia gnia... j'avais envie d'un peu de musique (douce ou pas d'ailleurs) dans ce petit coin. Voilà!

29/11/2008

Motivation zéro

Non, je ne suis pas morte!! Fin pas encore *tousse*...
C'est juste qu'entre le boulot, le moral et la grosse crève, je manque un peu de motivation... pour tout. Espérons que le mois prochain ça ira un peu mieux...

09/11/2008

Ravalement

Et hop, grâce à la patience et aux expérimentations variées de Jey, j'ai pu enfin personnaliser mon blog.

Donc :
- nouveau fond par Joe Webber (site web indisponible...)
- rééquilibrage de la zone de posts en gardant le fond noir
- modifictaion des couleurs de titres, de bordures, de posts et de la barre latérale (merci the professor's list of color!)
- séparation des liens de forum et sites (étagères) et des blogs (plateau).
- prochaine apparition dans les cookies de quelques photos de ma collection ultra secrète de Barbie et de mes travaux manuels (et ouais! :p)
- passage à deux posts sur la première page, parce qu'il parait que mes articles sont longs et donc qu'on scrolle beaucoup :p
- ajout d'un crédit "bisous" à monsieur mon mari, parce que, à monsieur Sticouillou et à Jey, parce qu'il est quand même super patient de m'aider comme ça quand j'ai des phases d'hyper activité netique.

Enjoy! ^^

07/11/2008

Achats de vacances

Comme dit précédemment, j'ai profité des vacances pour me balader à Paris et faire quelques achats, dont certains dans le but de faire travailler mes petites mains.

Craquage n° 1 :

Comme je l'ai dit aussi, j'ai craqué sur le catalogue de l'exposition Konpira-san. C'est un très gros livre, richement illustré, où certaines reproductions sont carrément sur plusieurs pages à déplier, ce qui permet d'avoir de nombreux détails. Il est édité par le musée Guimet.

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Craquage n°2 :

Il y a looooooongtemps, j’avais acheté de la Fimo dans l'espoir d'arriver à faire des trucs rigolos avec cette pâte qui peut se cuire. Finalement, j'avais fait un vague moulage d'un cheval étrusque et un visage raté. J'ai eu envie de m'y remettre, histoire de fabriquer de petits objets, et notamment des petits fruits et sucreries. Je me suis donc dit qu'aller chez Créa serait le meilleur endroit pour en trouver. Hélas! Créa (du moins rue Saint Placide) est fermé. Je suis donc allée jusqu'au Bon Marché, où j'ai été découragée par la pauvreté des couleurs proposées au rayon créations pour les enfants. Finalement, j'ai trouvé quelques couleurs dans un magasin près de mon ancien chez moi, que j'ai complétées ensuite en allant au Grand Cercle. J'ai aussi trouvé un petit livre édité par Fimo avec quelques exemples de ce qu'on peut faire, et surtout des mélanges de couleurs possibles!

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Craquage n°3 :

J'en ai marre de ne pas trouver des vêtements qui me plaisent, avec une coupe qui ne me donnerait pas l'impression d'être une bonbonne et dans des couleurs et des motifs que j'aime. En fait si, ça existe, mais c'est en général hors de prix, 'videment... de passage chez Junku (à la base pour voir si je trouvais un magazine ou un petit livre sur des loisirs créatifs dont la confection de "fake sweets") je suis tombée sur tout un rayonnage proposant des livres avec des patrons de vêtements. J'ai feuilleté, et finalement j'en ai retenu un qui propose pas mal de robes assez simples, très jolies, et qui peuvent aussi faire tuniques, le Imasugu kitai one piece de Boutiquesha!
Enfin, avant de me lancer, je vais faire des modèles réduits pour mes poupées, juste pour prendre le coup en matière de coupe et d'assemblage. Les patrons sont clairs, les mesures en cm, et les explications de montage très explicites, le rêve!

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Craquage n°4 :

En allant au Bon Marché, j'ai eu le "malheur" de passer au rayon sapin de Noël. Dans mon souvenir (d'il y a bien 5 ans) c'était un grand rayon, avec plein de choses brillantes (Cespenar, sors de ce corps!), des beaux sapins décorés comme sur les vieilles illustrations du XIXème siècle. mais là... crise oblige ou parce que c'est le Bon Marché (qui est devenu horriblement minimaliste et horriblement cher), la rayon était réduit à un petit espace paumé au deuxième étage entre deux rayons de casseroles et de linge de table.
Fi! Sur une des 4 tables il y avait un décor spécial sucreries et service à thé (décidément!). J'ai donc craqué pour un strawberry cake bien crémeux, ainsi qu'une petite théière et une tasse assortie à motifs XVIIIème. On ne le voit pas bien sur la photo, mais elles sont d'un léger bleu avec des paillettes.

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Craquage n°5 :

Des petite mitaines en satinette, à la mode lady anglaise, de chez Réserve Naturelle. On les fixe au majeur et elles se mettent comme des gants. Le dos de la main est en dentelle avec des paillettes et le dessous est froncé et élastiqué pour bien tenir. Le tout rend assez bien une fois mis, et à mon avis ça sera sympa avec une robe noire à manches courtes pour faire de fausses manches XIXème.

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*Comme toujours, pour voir en grand, cliquez sur les images!*

04/11/2008

Konpira-san, sanctuaire de la mer.


Ah!! Enfin le temps de me faire une petite expo sympa, en prenant le temps de me remplir les mirettes de belles choses. J'avais repéré les affiches d'un exposition au musée Guimet sur un sanctuaire japonais, celui de Kotohira-gû. Connaissant le musée pour y avoir fait un tour l'an dernier avec ma prof de dessin et une amie pour aller y croquer quelques statues, je me suis dit que ça serait une petite sortie sympa. Bien m'en a pris.

L'exposition se donne pour ambition (et y arrive avec succès), de réunir des œuvres originales de peintres connus et talentueux des XVIIIème et XIXème siècle. C'est à dire que toute l'expo reproduit le Shoin (pavillon à l'avant du temple, fait d'une succession de salles destinées à l'accueille des pèlerins et à l'étude des moines) avec les panneaux originaux du temple, et en plus une reproduction de la salle des fleurs, petite salle surélevée, située à l'étage du sanctuaire. Un vrai régal. Je ne sais pas si pour toutes les reproductions de salles il s'agit des panneaux originaux, mais j'ai bien l'impression que oui (vu qu'ils sont protégés par des grands panneaux de verre hyper solide et dont l'hydrométrie et l'exposition à la lumière sont au milipoil près). On se promène dans l'enfilade des cinq salles du rez-de-chaussée donnant sur le jardin (sauf la salle 4). Il y a aussi une impressionnante collection d'huiles de Takahashi Yuichi aux très belles couleurs, et les portraits des 36 poètes qui sont sensés, par leurs poèmes, attirer les faveurs dex dieux.

Le tout se visite en à peu près une heure en prenant le temps de flâner et de s'imaginer qu'on est vraiment en train de visiter le sanctuaire. Par contre attention : les panneaux de l'expo sont destinés à des gnes qui s'y connaissent un peu. De l'explication du nom du sanctuaire, à celle de la scission bouddhisme/shinto, et celle de la vie des peintres et de l'utilisation des salles, j'ai trouvé qu'aucun panneau n'était fait pour que des novices ne soient pas largués. C'est bien dommage, mais c'est une tendance des expos depuis quelques années (j'avais du expliquer pas mal de choses à une amie lors d'une visite sur les statues de Nara au Petit Palais il y a une huitaine d'années).
Autre chose : le Japon c'est à la mode auprès des djeunz, ben ouais, ça regarde Naruto, alors leurs parents pensent les tirer un peu vers le haut en les emmenant voir une jolie expo sur la civilisation japonaise. Fumble! Les gamins ne sont pas très intéressés par des panneaux de papiers avec des grues ou des joueurs de kemari dessus, et en plus les noms des peintres les font marrer (véridique...). Du coup, j'ai fait l'expo avec mon MP3 sur les oreilles. Pas très sociable, mais j'ai pu en profiter avec bonheur comme ça!

Bref, à conseiller pour les curieux et les amoureux de l'art asiatique. J'ai bien entendu craqué sur le très beau catalogue de l'expo, où l'on retrouve le détails de toutes les salles du shoin et pas mal d'informations.

Le site du musée Guimet propose aussi une visite virtuelle des salles du sanctuaire.

31/10/2008

Samhain

Hé oui, c'est le grand jour, celui où des tas de gamins, américanisés et incités par la pub et les rayons des supermarchés gavés de bonbons et de déguisements, vont sillonner les rues des villes de France pour aller se gaver gratos de sucreries. Saleté d'Halloween et d'Américains tiens! Et saleté de fête commerciale boudiou! Bon ben tant qu'on y est : saletés d'Irlandais, et de Celtes (comme les Bretons tiens...)! Bon, j'arrête là où j'en remets une couche? Il est de bon ton de râler sur Halloween, qui pervertit cette si triste et émouvante fête de la Toussaints (parce que faut pas déconner, le lendemain c'est le jour des morts et c'est connu, quand on fête les saints et les morts, ben faut pas êt' gai!). On oublie souvent que la plupart de nos fêtes religieuses sont souvent l'adaptation de fêtes païennes qui permettait d'intégrer plus facilement les populations fraîchement christianisées. A l'origine d'Halloween (littéralement All Holly Eve : la veille de tous les saints), il y a la fête de Samhain (ou Samain), l'un des grands moments du calendrier celte.

Samhain est pour les Celtes la nuit qui marque la transition entre l'ancienne et la nouvelle année, de celle de la période dédiée au Soleil, à la vie, à la culture et aux moissons, à celle dédiée à l'Ombre, à la nuit, à la mort et au repos de la terre. On cesse de faire la guerre, on ne cultive plus la terre, les récoltes sont rentrées et le monde va vivre bien à l'abri durant la saison froide. Cette nuit (du 31 octobre au 1er novembre) est hors du temps. Elle n'appartient ni à l'année qui s'achève, ni à celle qui commence. Elle est précédée de trois jours de fêtes et suivie de trois autres jours de fête. Elle est importante, cer elle se situe approximativement entre l'équinoxe d'automne (Mabon) et le solstice d'hiver (Yule).

Pour les Celtes cette nuit à part est aussi celle où les âmes des défunts et les créatures de l'Autre Monde (l'Anwynn pour les morts et Tir Na Ogg pour les Seelies) peuvent visiter librement le monde des vivants et s'y mêler. C'est durant cette nuit que les Seelies er les Unseelies peuvent enlenver des mortels pour els ramener de l'autre côté avec eux, soit parce qu'ils ont été séduits, soit pour jouer un mauvais tour. Pour éviter donc de se retrouver confronté à un esprit malfaisant ou de se retrouver de l'autre côté, certains ont pris l'habitude de se grimer en êtres de l'Autre Monde et en morts, pour se faire passer pour eux. On éclairait aussi le devant des maisons pour permettre aux défunts amis de les retrouver à l'aide de navets évidés, devenus bien plus tard des citrouilles.

Samhain est aussi la nuit où les druides se réunissent. Ils président au début des festivités, inauguré par l'enflamement de deux grands tas fait à partir des os du bétail abattu en sacrifice pour remercier des moissons abondantes et qui va servir de nourriture durant l'hiver. Ensuite, les gens se réunissent et chacun peut tenter de voir l'avenir à travers les flammes, aidé par les connaissances des druides. Les gens passent aussi entre les deux feux pour se purifier de l'année écoulée et s'attirer la chance pour l'année à venir. On fait aussi passer le bétail, pour qu'il soit fécond. Enfin, débute le repas, composé essentiellement des produits récoltés durant la période précédente et où le vin coule à flot.

En France, on trouve trace de cette fête dans le calendrier de Coligny, sous le nom de Tri Nox Samoni (les trois nuit de Samain) durant le mois de Samonios (environ novembre). En Irlande, elle donnait lieu à des festivités importante à la cour de Tara, avec procession et rituels avant les banquets et on trouve des metions de la nuit de Samhain et de la porte entre les deux mondes dans beaucoup de textes épiques.

Le côté folklorique du déguisement et des navets-lampions est celui qui a le plus frappé les esprits des moines, notament ceux venus christianiser l'Irlande, et c'est celui qui s'est transmis à travers la fête anglo-saxonne d'Halloween, importée aux Etats-Unis par les immigrés irlandais (comme la Saint Patrick). En gros, Halloween, c'est un peu comme le hamburger, c'est revenu dans la vieille Europe après un passage via le nouveau continent. En attendant, rien n'empêche de sa gaver de sucreries et de tarte à la citrouille si on aime ça!

*Dessin à venir^^*

25/10/2008

Llia et compagnie

Parce que des fois il m'arrive de faire des trucs bizarres ^^.
Et hop, des drôles de bêbêtes en plus par ici!
Le but est de les faire éclore et grandir en les nourrissant. Suivant ce qu'on leur donne à manger, leur alignement change. Ils peuvent être bon (nourriture de gauche), neutre (au milieu) ou mauvais (à droite). Les "oeufs" éclosent au niveau 101, et les "petits" deviennent adultes aux environs du niveau 500 et quelque.
Quand on est inscrit, on gagne une devise en nourrissant les créatures des autres, ce qui permet d'acheter des voyages pour la bête, et des petits objets. Une fois éclos, ils ont une tête trop choupi!

Llia (good) :


Feed Me!

Adopted from Valenth


Isarius (good) :


Feed Me!

Adopted from Valenth


Sariel (neutral) :


Feed Me!

Adopted from Valenth


Pluto (evil) :


Feed Me!

Adopted from Valenth

10/10/2008

Dans la série les grandes découvertes...

Voilà comment, énervée toujours par les mêmes andouilles, on finit par passer ses nerfs sur sa machine à laver et découvrir des choses insoupçonnables...

Ma machine, la brave bête, a un peu plus de 5 ans. Elle a la sale manie de mettre des traces blanches sur tout les vêtements, surtout quand ils sont noirs, que la lessive soit en poudre ou liquide. Même avec les noix de lavage il y a des traces. Après étude approfondie de la machine suscitée, j'ai vu de la lessive agglomérée dans le bac réservé au prélavage.
"Ah!" me dis-je "voilà le problème, la lessive se répand par petits paquets et tâche le linge!"

Vaillamment, j'ai donc lancé une super lessive avec prélavage pour éliminer la poudre et le problème.

Raté! Le conglomérat de poudre était toujours là après ma super lessive.

Aujourd'hui, après avoir eu une rencontre assez brutale avec des doudous ayant une bonne odeur de doudous trop usités, j'ai lancé une nouvelle lessive. En ayant marre des traces blanches, je me suis munie d'une cuillère pour évacuer la lessive à l'ancienne, et là, que vois-je? Des vis tenant la cuve pour la lessive et l'adoucissant! Un tournevis plus tard, me voilà avec ma cuve (4 compartiments, 100% pur plastoc), à observer la chose peu ragoûtante. Des choses bizarres pendouillaient de ci de là, dont les restes funestes de cette chaussette de bébé que je cherche depuis un petit bout de temps, des amas de lessive et des tâches étranges du côté de l'adoucissant. En évitant de tout démolir, j'ai nettoyé, raclé, douché et secoué le tout, et je préfère éviter d'aborder ce que j'en ai viré. Ca fait d'ailleurs peur d'imaginer que de la lessive et de l'adoucissant puissent laisser des trucs pareils derrière eux. Quand il n'y a plus eu de trace de lessive ou de chaussette, j'ai remis le tout en place et lancé une lessive! Cette fois j'espère que la malédiction des traces blanches aura disparue!

Par contre l'odeur dégagée, genre égouts par temps de pluie, m'annonce que je devrais peut-être refaire une lessive de tout ça... *soupire*

Conclusion : le bac d'une machine à laver est démontable, et il faut le nettoyer régulièrement!!

*Vous pouvez vous marrer, j'assume :p*

06/10/2008

Mabon


Mabon est la fête celtique de l'équinoxe d'automne (autour du 20 septembre).

Lorsqu'une fois de plus le jour est égal à la nuit, les Celtes fêtaient la fin des moissons et l'entrée dans la période de l'hiver. Comme toute fête des moissons, c'est une célébration joyeuse, faite de repas (on déguste les produits de la récolte), de boissons et de chants. Mabon est un moment pour assurer la prospérité et la bonne santé durant les longs et durs mois d'hiver et pour se garantir de la famine, et aussi une occasion de faire une dernière fois la fête avant la période sombre de l'année. C'est à ce moment que le roi de l'été (élu lors de la fête d'Ostara) doit céder sa place au roi de l'hiver pour les six mois à venir. Certains esprits chagrins s'accordent même à dire que le dit roi de l'été était proprement sacrifié lors de cette fête par les Celtes primitifs (mais rassurez-vous, durant la période précédant Mabon, il s'était bien amusé!).

Mabon est, dans la mythologie celtique, le fils de Modron (la mère divine) et de Gwynn ap Nudd. Tout comme Proserpine chez les Romains, Mabon est enlevé dans l'Autre Royaume (l'Anwynn) où il est retenu prisonnier, jusqu'à ce que le roi Arthur et Kulhwch viennent l'en délivrer. Il aidera d'ailleurs ce dernier à conquérir Olwen la blanche. Doté, de par son séjour dans l'Anwynn, de la jeunesse éternelle, il est un intermédiaire entre le monde des hommes et celui des dieux.

Mabon est une fête des moissons comme il y en a beaucoup à cette période de l'année à travers le monde (à commencer par la fête de la lune présentée plus bas ^^), et c'est une fête mineure, comparée à Samhain, qui a lieu un mois et demi plus tard.

14/09/2008

Omnia


Partie à la recherche du deuxième album de Cécile Corbel (Song Book 1), j'ai du fouiller un petit peu les bacs de mon disquaire (que c'est pas la F**C où le cd en question était en tête de gondole *sigh*), et je suis tombée sur un groupe que je ne connaissais pas du tout. Il faut dire que jusque là le pagan folk, à part Haggalaz Rune Dance, je n'en avais pas trop écouté. Là c'est la pochette du cd (Alive!) qui m'a attirée. En effet, elle est réalisée par Alan Lee (celui qui illustre les romans de Tolkien et qui a bossé avec John Howe sur le film de Jackson pour ceux qui ne verraient pas de qui je parle ^^). Sauf que vivant avec une personne qui a connu une mésaventure malencontreuse au sujet d'une pochette de cd très belle mais au contenu pas du tout top, je me suis d'abord renseigné sur le groupe pour savoir si ça allait me brancher.

Le résultat? Un gros coup de cœur pour le groupe néerlandais Omnia (toutes choses en latin)! Leur musique est à la fois celtique, tribale et rythmée, avec des instruments traditionnels (vielle, flûte, tambour) et plus inattendus (digeridoo). La chanteuse a une jolie voix très agréable et le chanteur une voix puissante et tonique. L'ensemble dégage beaucoup de bonne humeur et de puissance. C'est un groupe qui peut tout aussi bien contenter les amateurs de musique celtique un peu péchue, d'ambiance médiévale et les fans de pagan folk. Le seul hic, c'est que leurs albums ne sont pas distribués en France et ne sont donc disponibles qu'en import. De plus leurs quatre premiers albums ne sont plus édités, mais les autres disponibles offrent un panel très intéressant, avec notamment un live qui vaut le détour.

Pour plus d'info, allez donc voir sur leur site officiel, où certains morceaux sont téléchargeables. A écouter d'office Get the halflings, inspirée de la série de films sus-citées et hélas indisponible en album :p.

Petits ajouts : outre la couverture de leur dernier album, Alive!, après écoute du live et de l'album Pagan Folk, mon avis est plus que confirmé. Que du bon! ^^ Sur scène ils ont la pêche (en plus l'acoustique de l'église est géniale), et le live permet de découvrir un ou deux titres des albums introuvables. Quant à Pagan Folk, il réunit des morceaux d'inspiration irlandaise, bretonne, germanique et même afghane. Le tout est doté d'une énorme énergie, avec un fond culturel qui n'est pas que païen. Bref, que du bonheur!

07/09/2008

Tsukimi

Puisque Manu évoque cette fête d'origine chinoise sur son blog, autant parler de son équivalent japonais ici. ^^

Le tsukimi (ou contemplation de la lune) est une fête qui a été importée au Japon à l'époque Heian (VIIIème - XIIème siècles) où les nobles de la cour se réunissaient pour contempler la lune. Cette pratique s'est popularisée sous l'ère Edo (XIIème - XIXème siècles) dans les milieux paysans, où elle est devenue une fête des moissons.

Cette fête, comme en Chine, honore la première pleine lune d'automne, au milieu du mois de septembre et sert de conclusion à la période des moissons.

A la nuit tombée, les gens se réunissent dans un endroit dégagé pour observer la pleine lune en famille, soit en pleine campagne, soit dans les sanctuaires ou les parcs en ville. L'endroit est décoré de fleurs de saison et d'herbes coupées et on fait offrande à la lune de boulettes de riz sucré (des tsukimi dango), de sake et de fruits pour la remercier de la richesse des récoltes de l'année. Puis, comme à l'ère Heian, on contemple la lune tout en exécutant la cérémonie du thé et en composant des poèmes sur la lune, au son de la musique traditionnelle.

Comme pour l'ensemble des fêtes japonaises, le tsukimi peut avoir lieu dans certaines régions au 15 août, suivant le calendrier lunaire.

Le tsukimi fait partie de ces fêtes saisonnières, comme l'hanami (contemplation des cerisiers en fleurs au printemps), qui ne donnent pas lieu à de grandes fêtes, mais qui sont encore respectées par certains comme marquant le changement des saisons. Cependant, au contraire de la floraison des cerisiers, période très attendue au Japon tous les ans et où il y a foule dans les parcs, la contemplation de la première lune d'automne tend à disparaitre, peut-être parce qu'il ne s'agit pas à l'origine d'une tradition propre à l'archipel nippon.

Petit détail amusant (et souvent connu des occidentaux, parce que relayé dans les manga et anime), au Japon, on raconte que la lune est habitée par un ou deux lapins qui frabriquent des gâteaux de riz gluant, et qu'on peut les voir à l'oeuvre lors de la pleine lune. ^^

29/08/2008

Hollidays! (part 1)

Fin juillet-début août je suis allée en Bretagne pour aller voir à Rennes l'exposition sur le mythe du roi Arthur aux Champs Libres. L'expo en elle-même prenant une demie-journée, les trois jours là-bas ont surtout été une occasion de revisiter la ville et de retourner en Brocéliande après plus de 15 ans.

Premier constat, ça doit être génétique ou je sais pas, mais à peine arrivée dans une ville c'est le grand bouquiniste-disquaire local qui m'attire (à savoir le Virgin ici). Ok, la pluie qui s'est mise à tomber 10 minutes après que nous ayons garé la voiture a pas mal aidé à ce repli dans un antre de débauche, surtout un lundi, grand jour de fermeture pour la plupart des magasins. Bref, quelques achats plus tard il était temps de regagner le camping et de dormir.

Après la visite de l'expo le lendemain midi, nous nous sommes attelés à visiter la ville en suivant le circuit préconisé par l'office du tourisme. Il nous a fait passer par les coins les plus anciens de la ville, ce qui nous a fait croiser moultes maisons médiévales et quelques belles églises. J'ai du coup fait le plein de photos d'architecture. La journée en elle-même a été crevante, parce qu'on a énormément marché.

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Les vestiges de l'une des portes de la ville et de ses murailles.

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Une des maisons typiques du vieux Rennes.

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Quand le chat n'est pas là...

L'expo à proprement parler m'a un peu déçue, essentiellement parce qu'elle n'allait pas assez au bout de certaines choses (la salle de Camelot était quasi vide à part un petit diorama, la salle sur les échecs était assez obscure dans son utilité) mais les pièces exposées étaient très belles ce qui valait largement le déplacement.

La plus grosse partie du séjour a été le lendemain où nous sommes allés en Brocéliande. Après un arrêt à Paimpont pour se sustenter, nous avons filé vers Tréhorenteuc et le Val sans retour.

L'église de Tréhorenteuc a été entièrement refaite à la fin de la seconde guerre mondiale sous la houlette de l'abbé Gillard qui était très versé dans le symbolisme. L'ensemble de l'église a été décorée autour du thème de Graal et des légendes arthuriennes pour leur lien avec le christianisme. L'ensemble est très beau et a été bien mis en valeur.

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L'église de Tréhorenteuc.

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La mosaïque du cerf blanc (le Christ) et des quatre lions (les évangélistes), apparaissant sur le Pas de Merlin (la pierre rectangulaire rouge) à Arthur.

Le Val Sans Retour, quant à lui, se situe à quelques mètres. Il s'agit d'une gigantesque balafre dans le relief qui abrite deux lacs, dont le fameux Miroir aux Fées. Sur sa crête se trouve le siège de Merlin et le rocher des faux amants, en forme de cœur (sous un certain angle). La promenade en elle-même fait 3 kilomètres, dont un bon en grimpette. L'ensemble est très beau, surtout sous le soleil qu'il y avait (qu'on me dise pas que la Bretagne est pluvieuse, parce que le niveau de l'eau était bas!) et on a aucun mal à comprendre pourquoi Félix Bonamy (au 19 ème siècle), y a situé la prison des amants infidèles piégés par la fée Morgane.

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Le miroir aux fées.

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Le Val sans Retour.

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On a sacrément grimpé! (le miroir aux fées vu d'en haut).

Le troisième jour, celui du départ, nous avons refait un passage en Brocéliande pour aller visiter le Centre de l'Imaginaire Arthurien à Comper, château de la dame du lac. Il y avait une exposition sur les légendes celtiques, avec de très belles mises en scène, et aussi les rencontres de l'imaginaires, avec des dessins et planches de Barbucci et Canepa, Alex Alice, Brucero, Istin,... j'ai regretté de ne pas être restée un peu plus pour assister aux dédicaces et au concert de Cécile Corbel.

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Le château de Comper en Brocéliande.

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Le lac de la dame du même nom.

Bref, un beau petit séjour magique, qui sera à refaire, ne serais-ce que pour finir d'explorer Brocéliande (je n'ai toujours pas été voir la fontaine de Barenton, à chaque fois c'est un rendez-vous raté) !!

*Si vous voulez les images en entier, cliquez dessus ^^*

28/08/2008

Obon Matsuri

L'Obon Matsuri (aussi appellée Urabon, qui viendrait du sanskrit Ullambana, "pendu à l'envers en enfer") ou fête des lanternes se déroule du 13 au 19 août au Japon (dans les cantons suivant le calendrier lunaire elle se déroule en juillet). Il s'agit de l'équivalent de notre Toussaint (ou Halloween) dans la religion Bouddhiste. Elle sert à honorer les ancêtres et c'est la plus grande période de vacances de l'année.

Durant les trois jours de cette fête on raconte que les défunts sont autorisés à quitter le monde des morts (Meikai), dont les couvercles sont ouverts pour l'occassion, pour visiter leurs familles. Le monde des Enfers est en effet vu comme une sorte de chaudron au couvercle hermétiquement fermé. S'il s'ouvre les démons et les âmes en peine s'en échappent pour tourmenter les vivants.

Lors de l'Obon d'accueille les gens se rendent donc sur les tombes pour les nettoyer, les fleurir et les arroser de saké. Puis on place des lanternes tout le long du chemin qui mène du cimetière aux maisons des familles pour permettre aux défunts de trouver leur chemin (mukaebi), chaque maison étant signalée par une lanterne. On prépare également un repas avec un couvert et une place pour les esprits ainsi qu'une place dans la maison pour séjouner durant ces trois jours.

Dans les temples ou sur la place du village les gens se réunissent pour faire la fête autour d'étals (yatai) de nourriture, de boisson et de jeux et une fois d eplus les jeunes filles revêtent leur plus beau yukata de coton. Chaque soir on danse le bon odori au son des taiko (tambours) installés sur une estrade autour de laquelle les gens évoluent. Certains se déguisent en esprits ou en démons pour effrayer les plus jeunes.

Le dernier jour (Obon d'adieu) les âmes des ancêtres sont reconduites vers le royaume des morts lors de l'okuribi. A la nuit tombée, on allume de petites lanternes de papier posées sur une structure en bois qui sont ensuite déposées dans l'eau (fleuve, rivière, lac ou mer) et qui serviront à éclairer le chemin du retour des défunts en suivant les courants (shorô nagashi). Dans certaines région la fête est parfois l'occasion pour la ville ou le sanctuaire local d'oragniser des festivités grandioses.

L'Obon est à la fois une fête extrêmement religieuse, mais aussi un moment de fête, et celui où l'on se souvient de ceux qui nous ont quitté et où l'on peut retourner dans sa famille, surtout pour ceux qui ont du s'éloigner pour aller travailler notamment dans les grandes métropoles.

Vous pouvez trouver ici de très belles photos de cette fête.

19/07/2008

(Pause) vacances!

*En ce moment j'en quille les lessives*

Totoche mon ordinateur va mieux. Un vil virus avait bouffé la partie démarrage de mon système. Mais j'ai pu réparer le problème sans avoir à formater grâce à l'aide d'un ami informaticien (ouf et merci!). Du coup, j'ai aussi sauvegardé tout son contenu, comme ça, au prochain vil virus, je serais parée!

De retour (éclair) de Strasbourg, où j'ai passé quelques jours chez Nathiel et Lou (z'aurez des photos à mon retour promis ^^), je fais la lessive, ressors le matos de camping, et prépare les retrouvailles avec le Gobi-gobi, qui sait maintenant téléphoner (mouhahaha!!!). Parce que, contrairement à une légende urbaine faussement propagée par un certain vieux sage au léger défaut de personnalité qui se reconnaîtra, je sors de chez moi :p!

La pause se prolonge pour cause de départ d'un mois dans un bled paumé sans connexion internet. Au moins je pourrais écluser les 7 livres achetés la semaine dernière!

Bonnes vacances!! ^^

13/07/2008

Pause

Bon, c'était déjà prévu avec les vacances, mais ça arrive plus tôt que prévu. Suite à une mort subite de mon pc et jusqu'à ce que je sache ce qui cloche et si c'est réparable, je n'ai plus accès à mon disque dur (et j'espère vraiment que je pourrais récupérer ce qu'il y a dessus si le pc est définitivement out...). Et dire que je venais de lui filer une barrette de ram en plus ><.

See U soon...

12/07/2008

Chagement de décor

J'ai repris l'ancienne skin du précédent blog, sur fond noir, plus reposant pour les yeux (à mon sens, si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas à le dire ^^), et qui me permet de jouer sur le rouge qui va bien avec la nappe à carreaux fournie par le chef. :p

Ajout de la catégorie "mille-feuilles" pour les livres. Parce que vu ce que j'ai acheté pour lire pendant les vacances, il y aura sûrement d'autre petit compte-rendu.

Je mets régulièrement à jour les liens du plateau, et pas seulement avec des blogs de dessins. ^^

Dans l'idéal, j'aimerais capter comment marche la feuille de style pour personnaliser le blog un peu mieux. mais ça attendra la rentrée j'en ai peur. :p

Si vous avez des idées, you're welcome. ^^

Sticouillou!!


Parce qu'en ce moment bébé fait des mimiques trop craquantes et que j'ai réussi à en choper une sur le vif. Monsieur le Gobedouille avec son fidèle Lapinou, en train de quémander un morceau de gâteau au Daim. Tout un art. ^^

J'ai laissé les traits de constructions sous le feutre sépia.

*Et pour ceux qui se demandent ce qu'est un Gobedouille, c'est par ici ^^. Le sketch faisait partie de ceux joués par certains de mes élèves au club théâtre en fin d'année. J'ai aimé l'expression, et puis ça colle à sa majesté bébéesque. :p*

10/07/2008

Torchon, chiffon, carpetteuh*


* copyright les Inconnus :p

Réveillée à 6h30 par je sais pas quoi, passée 2h30 pour arriver à remplacer la télé qui nous a laissé tomber par une neuve, et dire que demain je me lève aux aurores... et on appelle ça des "vacances"... chuis naze... *dodo*


*Hop : maj dessin, enfin. Ouais je sais... j'ai une jolie luette :p*

09/07/2008

Maître Li et Boeuf Numéro Dix.

Les enfants du village de Bœuf Numéro Dix, dans une Chine médiévale où les esprits et les dieux côtoient les vivants sans que cela semble étrange, souffrent d'une étrange maladie. Les villageois, désespérés, envoient donc le très pragmatique Bœuf Numéro Dix à Pékin pour aller chercher un sage qui pourrait les sauver. C'est finalement l'enseigne de Maître Li, vieillard alcoolique, probablement 2 fois centenaire, et à la vigueur insoupçonnée, qui attire son attention, et c'est lui que le jeune homme va engager pour résoudre le mystère de son village.

Ainsi commence la Magnificence des Oiseaux de Barry Hughart, et le cycle des aventures du détective le plus chenu de l'histoire et de son assistant le plus innocent. Durant trois romans (la Légende de la Pierre et Huit Honorables Magiciens), Hughart nous fait voyager avec ces deux héros à travers une Chine qui mêle histoire et fantastiques. Entre une plante étrange à la forme humaine, des divinités tombées sur terre, des vies antérieures, des malfrats repentis, des araignées géantes, des tyrans magnifiques, des goules vampires, des comptines oubliées et des morts-vivants, nos deux amis ont fort à faire. En y ajoutant la rouerie de Maître Li, sa tendance à toujours se déguiser ou à inventer des histoires incroyables pour arriver à mener à bien ses enquêtes ou simplement sauver sa peau et celle de son acolyte, et la naïveté de Bœuf Numéro Dix, narrateur "de bonne foi" de tous ces évènements, les trois romans passent à une vitesse folle et on regrette d'arriver si vite à la dernière page.

Si je ne devais retenir qu'un personnage croisé par ces deux détectives, ce serait la frêle et forte Tourment de l'Aube. Quant à Tou l'hôtelier de sixième rang, c'est sans doute le criminel le plus raffiné et le plus agaçant qu'il soit!


Hughart mêle avec bonheur les genres policier et fantasy, et montre qu'il maîtrise bien son sujet, et une bonne connaissance de la civilisation chinoise.

Merci à Manu de m'avoir fait découvrir ces deux héros que j'ai quitté avec une petite larme en refermant le dernier volume (qui traite d'ailleurs de la course des bateaux-dragons à sa façon). ^^

La Magnificence des Oiseaux, La Légende de la Pierre, Huit Honorables Magiciens, de Barry Hughart. Editions Denoël, l'Univers Fantasy.

*Pour en savoir plus : Wikipédia en français, en anglais.
Les romans n'ont pas été publiés en poche à ma connaissance. Ils ne sont disponibles qu'en grand format, et parfois difficilement trouvables en librairie sans les commander. On les trouve plus facilement sur les sites en lignes. ^^
Je rajoute le lien vers la critique du premier tome faite par Manu sur Elbakin ^^. D'ailleurs je vous recommande vivement son blog, récit de son périple professionnel en Chine depuis un an déjà.*

Ervin le muffin


Et voilà, ça devait arriver, à force de l'appeler (entre autre) "mon ptit muffin" (prononcez "mu' fin"), ben j'ai fini par le dessiner comme tel. Le fait de ne pas arriver à le croquer au naturel y est aussi pour beaucoup.

Voici donc Ervin le petit muffin (qui a la varicelle en ce moment :p). Tout y est, sa petite mèche blonde sur le front, son éternelle sourire et ses bonnes joues roses. Manque que ses adorables grands yeux bleus. Ça sera pour son prochain portrait :p.

*fin de ma frénésie posteuse de ce soir*

08/07/2008

Musée Guimet

Deux petits croquis faits au musée Guimet (arts asiatiques) cet hiver. Ça faisait longtemps (depuis l'oral de mon CAPES en fait) que je n'avais pas été dessiner dans un musée. Du coup j'ai commencé soft avec une statue assez simple (il y en avait avec des tas de bras, des tas de plis et des poses tordues quand même ^^) puis je me suis lancée avec un angle de vue plus compliqué.

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C'est un moine bouddhiste en prière. La statue étant noire, il a fallu rendre les ombres en insistant sur les plis (il y en avait quand même pas mal).

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Une déesse appuyée sur un arbre. Le plus dur était de rendre la torsion du corps. Le rendu final me plait assez (et juré son 105 E est d'origine :p). La statue esquissée derrière et le personnage devant (ma prof ^^) sont là pour les échelles et la perspective.

*Cliquez sur les miniatures*

Dragon chinois.


Cette année à l'atelier, le thème c'était évidemment (J.O oblige) la Chine. Pour ne pas être prise au dépourvu cette année, je me suis mise à bosser tôt, en fait dès octobre. Comme on travaillait aussi sur les animaux, la prof avait ramené un vieux magazine avec un zodiaque chinois dedans.

Comme j'avais encore mes vieilles encres aquarelles dans un coin, je me suis amusée à les refaire en variant les couleur (encre noire, sépia, brune etc...) d'abord trois par trois (un fiasco), puis une par une. Le dragon a fait partie de ceux qui sont le mieux ressortis (sauf à la photo qui est floue ><><) avec le buffle, la chèvre, le coq et le rat. J'ai fait plusieurs exemplaire du dragon pour en offrir. ^^

06/07/2008

Tanabata


Le 7 juillet (suivant le calendrier lunaire) ou le 7 août (suivant le calendrier solaire) a lieu au Japon la fête du Tanabata ou fête des étoiles (hoshi matsuri). C'est un moment très attendu dans le calendrier japonais, tout comme l'O-bon matsuri au mois d'août.

Cette fête commémore la légende des étoiles de Véga et d'Altaïr, Orohime la Tisserande et Hikoboshi le Bouvier. Il s'agit à la base d'une légende chinoise, dont il existe beaucoup de variantes, qui rappelle pas mal d'autres légendes occidentales du même type. On raconte qu'un jour Orohime, la Tisserande céleste, fille de l'Empereur Céleste, descendit sur terre où elle rencontra un jeune bouvier dont elle tomba amoureuse. Elle décida alors de l'épouser et de rester sur terre. De leur union naquirent deux enfants, une fille et un garçon.
Quelques années plus tard, l'Empereur Céleste retrouva la trace de sa fille et la fit ramener de force dans le cieux. Cette dernière en conçut alors une très grande tristesse et sombra dans la mélancolie. Sur terre, Hikiboshi, resté seul avec ses deux enfants, décida de mettre au point un stratagème pour retrouver son épouse bien-aimée. Il plaça ses deux rejetons dans des paniers qu'il accrocha au bout d'une longue tige de bambou, puis il les présenta vers le ciel en disant qu'il voulait que leurs enfants soient auprès de leur mère. Les dieux décidèrent d'exaucer son vœu et tirèrent sur la tige. Le bouvier s'accrocha alors fermement au bout et fut tiré vers le ciel avec ses enfants. Une fois en haut, la joie de la tisserande fut telle que l'Empereur Céleste accorda au bouvier de rester dans les cieux auprès de son épouse.
Hélas, la présence de son mari nuisit au travaille de la tisserande. Tout à son amour elle négligeait son travail, ce qui mit l'Empereur Céleste en colère. Il décida donc de séparer les deux amoureux par le fleuve céleste, la vois lactée. La tisserande serait d'un côté à tisser les brocards célestes, et le bouvier de l'autre à s'occuper des troupeaux des cieux. Mais l'effet fut pire encore. La tisserande ne savait que pleurer et refusait de faire son travail. Alors son père lui accorda de pouvoir retrouver son amour une fois l'an, la septième nuit du septième mois lunaire. Durant cette nuit, toutes les étoiles du ciel se réunissent pour former un pont à travers le fleuve céleste et permettre aux deux amoureux de se retrouver. (J'ai pris la variante la plus connue de cette légende, il en existe d'autres qui changent sur la raison de la séparation par la voie lactée, comment le bouvier arrive au ciel, etc...)

Chaque année, les gens scrutent le ciel avec inquiétude. Si jamais le temps est couvert, les deux amants ne pourront pas se retrouver et il leur faudra attendre une année de plus avant de se voir. On revêt un kimono de coton léger unisexe, le yukata, et on offre aux deux étoiles des fruits et légumes de saison. Puis on décore des branches de bambou avec des lampions, des décorations et des bandes de papier multicolore, les tanzaku, sur lesquels on écrit des poèmes ou des vœux ayant trait à l'amour ou à ses aspirations en général. Puis on jette les branches dans un cours d'eau pour éloigner la malchance et favoriser la réalisation des vœux. Orohime et Hikoboshi sont alors chargés de faire en sorte que ces vœux se réalisent. Ils semblerait aussi que pour certains, le vœu marqué sur le tanzaku ne doit pas être lu par d'autres pour qu'il se réalise.

Cette fête fait partie des petites traditions qui rythment la vie des Japonais, et même si elle semble moins respectée actuellement, certaines villes continuent d'organiser des grands festivals à cette date. Cette fête reste aussi un moment où l'on se réunit et où, pour les filles surtout, on rêve à ses amours ;).

*note : cet article repose sur des souvenirs que j'ai de la légende du Bouvier et de la Tisserande et de mes cours de civilisation japonaise qui remontent à plus de 15 ans maintenant, il ne prétend donc pas être parfait ou présenter une vérité absolue. Il est aussi une reprise (de mémoire) d'un article que j'avais fait il y a loooooooooooooongtemps pour le fanzine Guardians sur la fête des étoiles dans les manga. Soyez donc indulgents pour une vieille dame à la mémoire flanchante :p*

05/07/2008

Japan Expo

Fortuitement et tout à fait par hasard, je me suis retrouvée invitée par Jey à Japan ce samedi. Pour la petite histoire, ça allait faire 5 ans que je n'avais pas mis les pieds dans une conv' d'animation, petite ou grande. Être loin de Paris n'aide pas, et puis ayant un peu lâché le milieu, je n'avais plus grand chose à faire là-bas à part tourner en rond en pestant sur mon compte en banque exsangue.

Bref, l'occasion faisant le larron, j'ai dit oui. Me voilà donc arrivant cahin-caha à Villepinte après 1h20 de trajet (bagnole plus RER omnibus). Mon dernier Japan, je l'avais fait quand ils étaient encore à la Défense, alors là j'ai reçu un petit choc. Le Parc des Expositions de Villepinte est un monstre de hangars (comme à la porte de Versailles), ça résonne, on tourne en rond des heures et c'est bruissant continuellement. Ça ne me fait pas du tout regretter d'avoir cessé le fanzinat :p. Quatre jours à ce régime et je finis sourde et hystérique. On s'est baladé environ trois ou quatre heures. Quand on n'est pas exposant, on a vite fait le tour de ce type de truc en fait. C'est boutiques, fanzines, concours, espaces jeux (vidéo et autres) et espaces culturels, le tout pris d'assaut comme il faut. Après un rapide coup d'œil au plan, j'ai vu que certaines personnes que je connaissais n'étaient pas là, mais que d'autre si. Chuis allée faire un tit coucou à Allian et Kalahan [ Yumyum Studio ](Allian qui a eu un peu de mal à me remettre, coiffure oblige ^^), chuis passée au stand d'Aurore [Blackcat], et je n'ai pas pu voir Florence Torta, bien que je pensais lui dire que si il y avait des fans de Sentaï School, même qu'elles sont vieilles, prof dans le même bahut que sa grande sœur, et fan à mort de Bibi. :p

Au final :
- j'ai pas acheté les Maliki comme j'étais partie pour le faire. Les dédicaces étaient encore sur ticket, quitte à acheter les albums, je préfère enrichir aussi mon libraire favori, au moins je ferais pas la queue.
- j'ai enfin pu trouver une O-furin (clochette éolienne) pas trop chère, et de l'encens de bonne qualité pour pas cher. Bon courage au vendeur qui après trois jours commençait à ressentir les effets pervers de la résonance du hall. ^^
- j'ai acheté une Nana et un Yûko en SD faites par Kalahan, tant qu'à papoter une chouille que ce ne soit pas à perte pour le stand. :p
- j'ai acheté quatre badges choupi sur le stand d'Aurore (un pioupiou, un blublub, un blackcat et une fille avec un chat), et le mini art Brigantine sur les BJD.
- j'ai passé une journée cool avec Jey, sa sœur et Aurithaka. Merci à eux trois pour l'invit' et la journée. ^^

19/06/2008

Changing places

Des fois, on a de gros coups de bol...

En avril j'avais fait des vœux de mutations pour me rapprocher de chez moi. Je dois avouer que les 20 minutes de bagnole par jour avec à la clé deux tiers de gamins qui n'en ont rien à f*** de votre cours ça m'avait pas mal refroidie. Bon cette année je n'ai pas eu trop à me plaindre, dans le lot j'avais une très bonne classe, mais je sais aussi que ce type de "miracle" n'arrive pas tous les ans. Bon, au moins je savais que l'an prochain j'avais encore des cinquièmes comme niveau, et sans doute un emploi du temps sympa... mais quand on en arrive à ne plus avoir envie de se lever le matin et qu'on est à la limite de péter un câble en cours, il est temps d'envisager un repli stratégique. Bref, j'avais demandé une mut', sans me faire d'illusion...

Je l'ai eu. J'ai eu mon premier vœux, voilà, comme ça. Je l'ai appris par hasard parce que ma successeure a appelé le bahut pour se présenter. Et là... je devrais sauter de joie mais je cale. J'ai une grosse boule dans le ventre, j'ai peur, j'angoisse. J'ai peur parce qu'il va falloir que je me réhabitu, que je me refasse un trou, un nom... je vais abandonner mes latinistes qui sont si mignons (cette année :p), et je ne pourrais pas aller plus loin avec eux alors que ce matin je leur disais "l'an prochain on commencera par ça et on verra ça et ça". J'ai peur de l'inconnu.

D'un côté je sais qu'il fallait que je parte, de l'autre j'ai peur de ce qui m'attend après. Je sais que ça passera, mais pour l'instant j'ai plus envie de pleurer que de me réjouir. A moins que... ce ne soit juste une grosse vague de soulagement, et le choc de réaliser que parfois ce que je veux, je peux l'avoir...

Who knows?



Merde... ils vont me manquer quand même :(.

12/06/2008

Des rayures, des rayures, des rayures!


Histoire de me remettre lentement dans le bain, j'ai grafouillé un peu le week end dernier. Le résultat n'est pas top mais se tient debout quand même. Il faut dire que ça va bientôt faire 5 ans que je n'ai pas manipulé un feutre (Tria en l'occurence), et j'avais un peu oublié que sur du papier fin il a tendance à baver... -_-' bref, après deux trois essais totalement ratés, j'ai fini par obtenir un rendu qui me convienne.

Bon ok le thème est horriblement "à la mode" dans le style Gothic Lolita, mais bon hein, ça fait un bail que j'ai pas dessiné autre chose que des arbres et des animaux à l'encre! :p

3,2,1...

Et voilà, juste le temps de finir un peu la peinture et ça devrait être bon. Vous trouverez ici des cookies (dessins), des tartines (petits articles) et des tasses de thé (blabla). Mangez pas tout d'un coup ;)

Et pour commencer, un petit lien vers ma galerie (mal mise) à jour chez Deviant Art.

Pour continuer, mise en place de la bannière faite par mes petites mains. ^^

Edit du 19/06/08 : merci au chef pour le fond de la bannière qui est quand même mieux que mon bricolou de départ. ^^