23/08/2019

Knights of the Zodiac ou le massacre de Netflix.

(Disclaimer : ceci est mon avis et ressenti, basé notamment sur l'aspect graphique du DA mais pas que. Si vous avez aimé, je ne vous jette pas la pierre, mais à l'inverse, merci de respecter ce que j'en pense ^^).

Alors, on se doutait bien que dès l'annonce du reboot made in Netflix de Saint Seiya, j'ai frétillé grave. Ça s'est gâté après les premières bandes annonces, qui m'ont, sans surprise, dévoilé une soupe graphique à faire pleurer un aveugle (oui, j'ai toujours du mal avec l'animation par ordi faite d'aplats dégueux et de couleurs criardes) qui m'a fait d'autant plus adorer le film 3D sorti en 2014. Ce dernier avait le mérite de dépoussiérer le scénario d'origine et d'être graphiquement agréable à voir. Un win win en somme.

Donc, j'avais vu les bandes annonces, bondi face au visuel et au scénar complètement loufoque et évidemment poussé un gros WTF en voyant ce pauvre Shun. Mais, me disant que l'honnêteté intellectuelle voulait quand même que je regarde ce truc avant de complètement le vomir, je me suis donc infligée les 6 épisodes mis en ligne par Netflix. Spoiler : j'ai toujours pas aimé, j'ai regardé les 3 derniers en accéléré et après je suis allée voir un épisode de Soul of Gold pour me laver les yeux, c'est dire !!

Oui, j'ai choisi une image du film, et je vous proute.
Donc, le pitch : dans un monde en guerre, Seiya et sa sœur Seika (pardon, Patricia) sont attaqués en pleine nuit par des soldats pas contents du tout qui en veulent à Seika (qui brille bizarrement). Ils ne doivent leur survie qu'à l'intervention d'un mec en armure d'or (et là, ça m'a tellement marquée que j'ai dû aller revoir la scène, c'est dire ! Bref c'était Aiolia du Lion) qui embarque Seika et laisse Seiya sur place, dans une maison à moitié en ruines. 10/10 rescue skills Aiolia !

Des années plus tard, Seiya, qui s'est démerdé tout seul pour grandir et fait du skate dans la rue, se fait agresser par un gang en voulant aider un type. En plein milieu de la raclée, il se met à briller (c'était donc génétique !!!) et envoie voler ses assaillants, tout en étant filmé (maudits smartphone et réseaux sociaux). Il est, dans la foulée, contacté par Mistumasa Kido qui lui raconte la légende d'Athéna, des chevaliers, du Sanctuaire et de tout le bazar qui s'en suit. Il lui explique également qu'il a trouvé l'armure du Sagittaire avec un de ses amis, le vil Vander Graad, qu'on ne confondra pas avec Vanderkalax (on se rappellera que Graad était le nom de la fondation de Mistumasa Kido dans le manga et l'anime) qui a décidé qu'au fond la méthode de Kido n'était pas la bonne et veut récupérer l'armure du Sagittaire, parce que Mitsumasa il est trop gentil et rêveur avec ses légendes à l'eau de rose. D'ailleurs il est là, à la porte avec son armée. Ah pis le Sanctuaire il tuerait bien Athéna au passage (mais ne surtout pas dire à l'ado réfractaire que c'est la gamine à côté de toi, hey banane !)

Bref, Seiya accepte de partir s’entraîner au Sanctuaire, Saori (Sienna... Urgh) arrive à fuir grâce à Tatsumi (qui a le mélange du nom de Sherlock et de son frère, why Netflix ?!!) et voilà !! Et ce n'était que l'épisode 1.

Par la suite la série est un vague mélange de l'oeuvre originale (entrainement de Seiya, bataille contre Cassios pour avoir l'armure, tournois des chevaliers de Bronze, Ikki -Nero, ça le pose direct en grand vilain par beau- qui débarque de nulle part pour prendre l'armure d'or, Hyoga, -pardon MAGNUS!!!- envoyé par le sanctuaire pour mettre fin à un tournois indigne, Shiryu -Long- qui se la pète avec son bouclier, ...) et des inventions totalement WTF : Marine a un masque mais pas Shina, qui au passage est désormais membre permanente du fan club de Kiss, bourdel c'est quoi ce maquillage de mardre ?!!! Le tournois se passe maintenant en plein désert, de façon clandestine, avec une purin d'intelligence artificielle qui fait des blagues pourries, et, évidemment, Shun qui est une fille, parce qu'un mec avec des sentiments, de la sensibilité et une préférence pour la défense, ça ne peut pas exister ! Et c'est connu, les filles ça chouine tout le temps !

Le plus beau, un combat épique des 4 chevaliers de bronze contre des hélicoptères et des avions de chasse, à coup de missiles détruits en plein vol par le météore de Pégase... Je... je... nope !! On comprend maintenant pourquoi j'ai accéléré le visionnage des derniers épisodes. A un moment, mon cerveau n'a plus réussi à assimiler la WTFerie de tout ça.

Je peux comprendre que le rythme, l'humour potache (mais qu'est-ce que Seiya est gonflant à ne rien prendre au sérieux !) qui n'arrive jamais au bon moment et est vraiment trop, et la modernisation a du plaire à pas mal, mais franchement, pour moi ça se classe au même niveau que beaucoup de productions de ces des dernières années, rermake ou pas. Steven Universe a eu du succès, alors on met tout à la sauce SU. Et franchement, c'est lassant et SU ce n'était pas ma tasse de thé.

On comprendra donc aisément pourquoi je suis ressortie de ce visionnage avec un arrière goût de périphérique, des démangeaisons et la rétine brûlée. La saga d'origine avait des défauts (ceux de son époque, du genre, etc), mais restait quand même bien au-dessus de ça. Si je devais conseiller un anime en relation avec Saint Seiya, je vous enverrais plus volontiers vers Saintia Shou, qui a le mérite d'être graphiquement sympa (même si, là encore, CG, CG, CG) et de proposer une réécriture assez intéressante de Saint Seiya.

(On me souffle dans l'oreillette que les prénoms US de nos héros seraient ceux choisis par les Américains au moment de la diffusion de l'anime d'origine chez eux. So sorry...)

En bref :
Titre : Knights of the Zodiac: Saint Seiya.
Pays d'origine : Japon - USA.
Producteur : Toei Animation.
Distributeur : Netflix.
Nombre d'épisodes : 6 x 23 minutes.
Date de diffusion : Juillet 2019 - ?
Note : 1/10 (pour la coolitude de Hyoga).


29/07/2019

Brownies and Broomsticks (Magical Bakery Mystery #1)

Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas terminé un livre... enfin ici. Ayant reçu à Noyel une liseuse, je peux donc plus facilement craquer pour certains livres que je n'aurais peut-être pas achetés normalement, notamment parce que ce sont parfois des essais ou difficilement revendables, ce qui est un peu le cas des livres en anglais par chez moi.

Bref. J'apprécie de lire tous les ans le nouveau volume des aventures de Lily Ivory, sorcière et vendeuses de vêtements vintage à San Francisco. Les romans de Juliet Blackwell sont très agréables, légers, avec une pointe de mystère et d'enquête, de la magie et un peu de romance. Bref, il y a toute une littérature "witchy" du même style. C'est pourquoi la boutique de ma liseuse m'a proposé une autre série du même style, les "Magical Bakery Mystery" (les mystères de la boulangerie magique) de Bailey Cates.

Le premier volume s'intitule "Brownies and Broomsticks" (Brownies et balais).
(truc fun, le personnage principal est allergique aux chats, son familier est un chien, mais ça ne semblait pas important pour l'éditeur. Le chat est celui de sa tante.)


L'histoire se passe à Savannah, en Géorgie (USA) où Katie Lightfoot, à peine sortie d'une rupture, décide de s'installer pour ouvrir une boulangerie-pâtisserie avec son oncle et sa tante. En plus du comportement parfois étrange de sa tante en cuisine (elle ajoute pleins d'herbes aux recettes en marmonnant des trucs bizarres), Katie rencontre le club de lecture de celle-ci, composé de femmes tout aussi originales qu'elle et manifestement impatientes d'intégrer Katie à leur cercle.

Tout se passerait très bien si, un peu avant l'ouverture, une femme particulièrement acariâtre ne se faisait pas briser le cou après une dispute avec son oncle et si ce dernier n'était pas le principal suspect du meurtre.

Bon jusque là, on est dans du policier romance basique : un meurtre, une novice qui décide d'enquêter pour éviter à son oncle de finir en prison et deux beaux gars, rivaux en plus, qui commencent à lui tourner autour : Declan le pompier et Steve le journaliste. Sauf qu'au milieu de tout ça, Katie découvre que sa tante et ses amies sont en fait un coven de sorcières et qu'elle aussi en est une (c'est pour ça que sa tante était toute contente qu'elle vienne s'installer dans leur ville).

Le roman va surtout tourner autour du fait que Katie doit accepter ce qu'elle est (une hedgewitch, sorcière des haies ou sorcière du foyer, bref sorcière qui fait la popote) plus que l'enquête. Bref, ça se lit techniquement vite.

Seulement, je ne me suis absolument pas attaché aux personnages, pour une raison toute simple : j'ai lu les romans de Juliet Blackwell avant et j'ai tiqué sur pas mal de trucs (dont des typos affreuses...). Déjà le triangle amoureux, typique, avec les deux prétendants rivaux, et l'un d'eux qui est (tada!) lui aussi un sorcier. Ensuite, la façon dont Katie mène l'enquête donne envie de la claquer, et il est étonnant que personne ne l'ai encore collée en prison pour obstruction à l'enquête. Et surtout, j'ai capté d'entrée qui était l'assassin, ce qui veut dire que pour l'auteur l'intérêt n'est pas dans la résolution du mystère mais dans la vie de son personnage qui ne m'accroche pas du tout en fait. Là encore, ça peut passer, mais pour moi la comparaison avec les romans de Blackwell fait que j'ai eu l'impression de lire une sorte d'ersatz. Les personnages secondaires et probablement récurrents, comme le coven de la tante de Katie, sont extrêmement flous et limites insipides, ce qui est dommage.

Bref, je ne lirai pas la suite de cette série et j'attendrai plutôt que "Bewitched and Betrothed" arrive dans ma boîte aux lettres en août.

En bref :
Titre : Brownies and Broomsticks.
Auteur : Bailey Cates.
Langue : anglais.
Éditeur : Obsidian.
Genre : enquête policière avec de la romance et de la magie.
Note : 2/5. (parce que je l'ai lu jusqu'au bout).



28/06/2019

What's in my bag.

Oh... oh mais que se passe-t-il ? Aurait-on lancé un sort de nécromancie par ici ? Probablement. Ça m'apprendra à me sociabiliser :p. Bref, je souffle la poussière et je reprends un peu ici, par 45° dehors et deux chats dedans (la sonde météo chat, la sonde la plus fiable du monde !)

On va commencer soft, fifille et nombriliste, tiens, avec un What's in my bag (quoiqu'y a dans mon sac en français), inspiré de la vidéo de Seraf et de l'article des filles de la team patates (les patates c'est comme le fromach' et le gras, c'est la vie !). Le concept est simple : un petit tour dans ce gouffre sans fond qu'est un sac de filleuh (mais les mecs peuvent aussi le faire hein !). Anyway, here we go.

What's in my bag?

Déjà le sac en lui-même. Actuellement, j'ai ce monstre de chez Accessorize, acheté quand je me suis pété le pied il y a quelques années. Il est gigantesque, j'y perds tout, mais il peut se mettre en bandoulière et toute ma vie y rentre en période de boulot. J'alterne avec le Handbag of Holdings de chez Geek, qui par contre est plus lourd, donc me fait parfois mal au dos.


Pour cet été et le strict minimum, je vais switcher avec cette petite merveille de chez Banned : flamants rose et bleu turquoise, c'est la vie !


Je peux répartir le contenu de mon trou noir en cinq catégories :

Les indispensables :


  •  mon porte feuille en cuir bien gavé, mais qui a l'avantage d'être petit. Il contient ma vie (CNI, Carte Vitale, CB, monnaie, permis). J'y fait très attentions XD;
  • mon porte carte : passion carte de fidélités ! Les 3/4 ne sont jamais utilisées... hum hum;
  • ma carte grise (narmol);
  • des clés (ici ce sont les clés de mon taf, celles de la maison étant sur la porte. Un trait commun : un porte clé énorme pour les retrouver facilement au fond du sac et surtout ne pas les oublier n'importe où !);
  • ce petit truc en forme de cœur, c'est un mini porte monnaie en cuir rigide, pratique pour mettre quelques euros, des tickets de métro ou juste décorer. Il est généralement accroché à l'anse de mon sac (on le voit sur la photo du sac flamants rose);
  • mon téléphone, non présenté ici vu que c'est avec lui que j'ai pris les photos.


Les toujours là :


  • un sac réutilisable au minimum (en général j'ai des tote bags en vrac, un filet, ...);
  • ma trousse de maquillage (la grosse violette foncée) avec le rouge à lèvre du jour, ma boîte de médicaments (migraineuse un jour...), une lime, une pince à épiler, un miroir, un étui à verres de contacts; 
  • ma trousse à trucs de filles -attention messieurs, instant glamour-, toujours parée !
  • un jeton à caddi;
  • ma petite trousse utilitaire (j'ai un multi tool et un petit tourne vis de lunetier), facile à virer du sac pour passer des contrôles, même si rien ne coupe dans ce que j'ai;
  • des mouchoirs (je peux aller jusqu'à 4 paquets quand j'ai réuni tous ceux qui traînent XD.).


Les longs trajets :


  • mon ipod et ses écouteurs (avec parfois le câble de charge et celui de mon tel);
  • ma liseuse ou un livre.


Ma vie mon cerveau :


  • mon bujo (que je laisse pour les sorties brèves, ou les vacances);
  • des stylos (on note ce magnifique stylo moustaches s'il vous plait!).


Les parfois là :


  • mes lunettes de soleil (myope, j'ai des lunettes à ma vue, il me faut donc une boîte solide !) avec le petit spray nettoyant qui va bien;
  • mon pepper spray, offert par Chéwi du temps où j'allais régulièrement à Paris;
  • un chapeau en tissu rétro, très utile par cette canicule !


J'ai un énorme problème, j'ai tendance à vouloir emporter ma vie avec moi, même si c'est inutile (genre pour aller au boulot, le pod ok, mais le livre... jamais le temps de l'ouvrir ! Et je ne prends plus les transports en communs !).

Bref, c'était donc le post pas du tout intellectuel de résurrection de ce blog. Si vous avez des commentaires, vous voulez vous payer ma tête, ou faire pareil, you're welcome !

Si vous voulez voir la video d'origine de Seraf (Blood is the New Black) c'est par ici.
Et quelques posts sur le même sujet : Manoir de Rouge Sang ; Lis' book.

13/01/2016

Mon palmarès ciné 2015 à MOUA

Ouais, parce que voilà, très égoïstement, je fais le mien qu'il est de moi avec mes goûts de chiotte en matière de spectacle :P.

Disons qu'au prix de la place et de mes difficultés à fréquenter les salles obscures (et sombres), j'ai une nette préférences pour les films à grand spectacle que pour les films indé à message, ou l'humour potache et lourdingue français (quand ce ne sont pas les productions déprimantes à souhait sur la vie, la vraie. Bord'aile, je suis prof dans un "quartier", alors la vraie vie des films, on en reparlera!).
Ajoutons qu'étant en province, les petites salles indé comme au Quartier Lapin sont rares et je ne parle même pas de l'impossibilité de voir un film en VO! Bon par chance, j'ai accès au replay de Carnaval Pluche, je peux des fois rattraper mon retard. Brefle, cette année passée je compte sur les doigts d'une main les films que j'ai pus voir au ciné et ils n'avaient rien d'intellectuel, ce dont je me moque éperdument! (Je viens de finir les Hauts de Hurlevent, le prochain qui me traite de pseudo intello, je lui broie les cacahuètes avec un casse noix).

Brefle, cette petite entrée en matière faite, passons aux choses sérieuses, MON palmarès. Roulements de tambour.

1. Mad Max : Fury Road.
On ne présente plus Max, cet anti-héros qu'ils sont nombreux dans sa tête, qui évolue dans un mode post apocalyptique, dominé par les mâles le plus souvent déformés par les radiations, et où les ressources les plus précieuses sont l'eau, les munitions et le pétrole! Une fois de plus Max traverse la vie d'autres personnes, et participe malgré lui à un changement radical dans une communauté où les femmes sont aux mieux des poules pondeuses.

Le plus : les décors naturels, la B.O, Furiosa et les Brides, des femmes fortes, Tom Hardy en chiot perdu.
Le moins : l'histoire d'un aller retour, certes.
J'ai été scotchée à ma chaise du début à la fin à labourer le bras de Chéwi dans le fauteuil à côté, c'est un signe! C'est mon chouchou de 2015!

2. Star Wars VII : le Réveil de la Force.
Le petit dernier de la saga SW, après son rachat par Disney et la reprise en main par J.J Abrahams. 34 ans après la bataille de Yavin, le Premier Ordre, groupuscule fidèle aux idées de l'Empire défunt, menace la Nouvelle République. Cette dernière préfère ignorer la menace (on ne sait jamais, elle va peut-être disparaître!) et tolère que la Résistance, menée par le général Leia Organa, tente de mettre des bâtons dans les roues au Premier Ordre. Au milieu de tout ça un Stormtrooper repenti, une jeune orpheline et un pilote d'exception vont se rencontrer.

Le plus : Star Wars bord'aile! Les images, la nouvelle génération, Finn, adorable, Rey, badass, Phasmaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!
Le moins : Le scénar', j'avoue, les éléments qui ne sont pas expliqués pour l'instant (vive les moments WTF, mais heu comment?), la tête de Kylo Ren la première fois que je l'ai vu (après, j'ai changé d'avis, mais la première fois, moment WTF!).
Des images splendides, du rythme, des personnages attachants, si on met de côté les parts d'ombre du scénar et le petit côté de déjà vu, enfin un bon SW après le magnifique raté des épisodes I, II et III (je suis sûre que si Lucas râle c'est parce qu'il est jaloux du succès du VII).

3. Crimson Peak.
Au tournant des XIXème et XXème siècles, Edith, la fille d'un magnat américain, jeune écrivain qui tente de faire publier autre chose que les bluettes qu'on lui impose, rencontre Sir Thomas Sharpe, noble anglais dans la dèche et heureux propriétaire d'une mine d'argile rouge. Edith, qui peut voir les fantômes, se retrouve piégée dans la demeure familiale des Sharpe, entre sa belle sœur bien étrange et son mari.

Le plus : Guillermo Del Toro, un film gothique, un vrai, les fesses de Tom Hiddleston, Mia Wasikowska époustouflante, des costumes à tomber, Jessica Chastaing en psycho à pattes.
Le moins : Les fantômes. A l'ère de la CGI au poil de cul de girafe près, pourquoi ils ont l'air en plastique? Oo
Alors là, ma grosse claque. La bande annonce du film ne montre absolument pas ce qu'il est en vrai. C'est du gothique, du vrai, et, comme avec le Labyrinthe de Pan, on en ressort en se demandant ce qu'on vient de voir. Guillermo, je t'aime!

4. The Imitation Game.
L'histoire d'Alan Turing, celui qui inventa l'ordinateur qui perça le code d'Enigma, et permit en partie de gagner la guerre contre l'Allemagne. Un héros bien mal récompensé, puisqu'il paya très cher le fait de préférer les hommes dans une Angleterre pudibonde.

Le plus : une histoire vraie bien romancée, des acteurs géniaux, Cumberbatch en tête.
Le moins : la fin. Quand je vous ai dit qu'aller voir la vraie vie au ciné ça me gonfle. J'aime pas l'ingratitude!

5. Antman.
Le nouveau héros Marvel, un repris de justice qui rêve de pouvoir revoir sa fille, et qui se retrouve à devenir le plus petit super héros du monde.

Le plus : le personnage principal, anti-héros à souhait, largué et réticent, les fourmis, l'humour.
Le moins : J'ai raté la meilleure scène parce que j'ai voulu aller aux toilettes et que je me suis paumée dans le ciné ><.

6. The Avengers : l'Ere d'Ultron.
Après la bataille de New York et le fiasco de l'infiltration du SHIELD par Hydra, les Avengers continuent de tenter de démanteler l'organisation poulpesque. Hélas, dans une volonté de préserver la Terre, Stark fait une grosse bêtise...

Le plus : L'humour, l'action, Thor.
Le moins : Des fois, on se demande où Whedon veut en venir, les scènes manquantes, Quicksilver (enfin pas le perso en lui-même).

7. Into the Woods.
Il y a longtemps, dans un royaume lointain, à la lisière d'une forêt, un boulanger et sa femme rêvent d'avoir un enfant, un petit garçon doit aller vendre son meilleur ami, une vache, une jeune femme veut aller au bal et une petite fille habillée de rouge va voir sa Mère-Grand. Une malédiction qui frappe la famille du boulanger l'oblige à devoir rendre un service à une sorcière pour espérer enfin avoir l'enfant qu'il souhaite.

Le plus : l'histoire, qui rappelle les contes de Grimm, avec le côté sombre traditionnel, les acteurs, géniaux.
Le moins : Le loup le plus ridicule de l'histoire des loups, les chansons. Bord'aile pourquoi une comédie musicale?!!
Il faut faire attention à ce que l'on souhaite, c'est la morale de ce film où tout est bien qui finit bien avant de partir en vrille.

8. The Voices.
Venez rencontrer Jerry, schizophrène exquis qui travaille dans une usine de sanitaires, vit avec son chat M.Moustache et son chien Bosco, et tombe amoureux de sa collègue de travail Fiona. Tout irait bien dans ce monde merveilleux et coloré si Jerry prenait VRAIMENT ses médicaments...

Le plus : L'esthétique du film, on comprend immédiatement quand on est dans la tête de Jerry et quand on est dans la réalité, Ryan Reynolds, ultime, le générique de fin.
Le moins : J'ai beau chercher...
Allez zou, une petite virée loufoque et grinçante dans la vie d'un schizophrène à qui son chien et son chat parlent. C'est noir, c'est affreux, c'est drôle, c'est ultime. Je sais, j'ai des goûts horribles.

9. Les Chevaliers du Zodiaque : la Légende.
Une réécriture de la saga du Sanctuaire de Kurumada, modernisée, et en numérique, par l'équipe qui avait réalisé Final Fantasy.

Le plus : Saori n'est enfin plus une cruche, youpi! Les designs sympa, la personnalité de Seiya et de ses amis.
Le moins : Bord'aile, Masque de Mort... mince quoi, c'te lose!! Trop d'humour potache, tue l'humour les enfants.
OSEF c'était mon moment fan girl geek régressif, je me suis bien marrée, voilà! Limite j'aurais aimé que la série originale soit comme ça!

10. Jupiter Ascending.
Jupiter Jones est la fille d'un scientifique américain, hélas décédé, et d'une étudiante russe qui a immigré aux Etats-Unis après la mort de son mari. Coincée dans une famille nombreuse et pas toujours honnête, Jupiter aide sa mère et sa tante dans l'entretient des villas huppées de LA et rêve de s'acheter une lunette astronomique, en mémoire de son père. Jusqu'au jour où Cain, un chasseur de prime extra terrestre, débarque dans sa vie et lui apprend qu'elle est la réincarnation génétique de la femme la plus puissante (financièrement parlant) de l'Univers.

Le plus : Channing Tatum torse poil gratuitement durant un tiers du film alors que l’héroïne ne montre même pas un bout de fesse, Sean Bean ne meurt pas, les coups de griffes à la société de consommation et à l'administration.
Le moins : des méchants falots... dommage.
Derrière un film d'aventure à ado avec une romance pour midinette, il y a un film qui nous explique que l'homme n'est qu'une ressource à récolter pour des super trusts interstellaires, on a une héroïne larguée, maladroite, et une fin originale. Ça se laisse regarder!

Pour conclure, j'ajouterai que l'ordre de présentation n'a aucune valeur, c'est plus l'ordre dans lequel les titres me sont revenus en fait!

12/09/2015

L'Empire Brisé - Le Prince Ecorché

Le jeune Jorg, 14 ans et demi, est le chef incontesté et cruel d'une bande de mercenaires, ses "Frères", avec qui il écume les villages et campagnes de l'Empire des Cent en pleine guerre. Ce charmant adolescent sans scrupule pille, viole, tue, massacre et brûle tout ce qui se met sur sa route, surtout si lui et ses frères peuvent en tirer un butin substantiel.

Il aime la mort, il aime le sang, et semble obsédé par l'idée de se venger du comte Renar. Il faut dire qu'avant d'être un bandit de grand chemin, Jorg était un prince, le prince d'Ancrath, et qu'à 9 ans, il a vu les hommes de Renar massacrer sa mère et son petit frère alors qu'il était piégé dans un buisson de ronce-épines.

Il a juré qu'à 15 ans, il serait roi, alors, lorsque le hasard le ramène vers le château familial, et même s'il a laissé de côté sa vengeance ces 4 dernières années, il décide de se remettre en chasse, aidé du Nubain et de Sieur Makin.




Une histoire de med fan classique, dans un Empire en guerre, de la magie noire, un prince en quête de vengeance, des monstres étranges... ou pas. Déjà, Jorg, le héros est particulier. Durant la majorité du roman, il semble sans aucun scrupule et comme mue par une force extérieur qui le pousse à semer mort et destruction partout où il passe. Tout ce qui peut représenter une faiblesse à ses yeux doit disparaître, tout ce qui conteste son autorité aussi. Il est froid, calculateur, manipulateur, salement traumatisé, bref, c'est un psychopathe. Le récit étant à la première personne, le lecteur est ainsi aux premières loges dans la tête de ce héros sombre et dérangeant. Pour lui ceux qui l'entourent ne sont que des pions dans une sorte de gigantesque jeu d'échecs qui se jouerait à l'échelle de son monde. C'est gore et immoral, tout un programme!

L'autre élément, c'est qu'en fait ce récit n'est pas du tout med fan, mais post apo. Hé oui. Et c'est ce qui fait que j'ai accroché très vite à l'histoire (outre une façon d'écrire que j'ai beaucoup apprécié, même si le découpage des chapitres peut dérouter, oscillant entre le moment "présent" et le passé de Jorg). Petit à petit des éléments clochent dans le décor, à commencer par la carte qui indique des endroits étranges comme la Normardy, Lion, la Seyne, Roma, Barlona... On nous parle aussi sans cesse des Bâtisseurs, ce mystérieux peuple disparu après le jour des Mille Soleils et qui a laissé derrière lui des constructions fantastiques : une route aux pavés tellement bien jointoyés qu'elle en est lisse, des murs où ont été incluses par enchantement des barre de métal et tellement résistants, des tunnels étranges qui courent sous terre avec des restes de deux lignes parallèles inexplicables. Jorg garde précieusement sur lui un livre de Plutarque et passe son temps à jurer par Jésu.

La carte du monde de l'Empire Brisé


On comprend assez vite que le jour des Mille Soleils n'est rien d'autre qu'une apocalypse nucléaire, et que les vestiges des bâtisseurs sont les vestiges de notre monde. Après des siècles, la civilisation est de nouveau au Moyen-Âge.

Le concept peut dérouter (surtout si on est un peu dindon et qu'on ne prend pas soin de faire gaffe aux détails. Ha lire que l'auteur ne s'est pas foulé pour trouver les noms de ses lieux, priceless!!!) mais c'est ce qui fait que je n'ai pas pu lâcher le bouquin une fois que je l'ai commencé. Ce n'est peut-être pas le best-seller du siècle, mais bord'aile, il arrive à tenir son lecteur!

Mon seul bémol? J'ai fait la bêtise de laisser le tome 2 sur mon lieu de vacances... va me falloir attendre deux mois pour lire la suite!

L'Empire brisé - T1 : Le Prince écorché de Mark Lawrence, aux éditions Bragelonne.

24/08/2014

Les Mémoires de Zeus

Qui de mieux placé que le roi des Dieux lui-même pour nous raconter les débuts du monde et ses premiers âges? C'est l'angle qu'a choisi Maurice Druon (les Rois Maudits) pour écrire, en 1956, ces Mémoires de Zeus.

2000 ans après avoir choisi de se retirer du monde des Hommes, Zeus se réveille et nous raconte son enfance et son règne. Il prend même soin de nous expliquer ce qui a conduit son père, Cronos, à détrôner son père, Ouranos le créateur, et à dévorer ses propres enfants. Les légendes et les mythes que nous connaissons tous nous sont contés et expliqués par celui qui les a vécu au premier chef. De ses amours avec les déesses et les mortelles, de ses multiples enfants, dieux et héros, de ses doutes et de ses colères, Zeus ne nous cache rien. Surtout, il nous explique pourquoi l'Homme a été créé, ce qu'il a oublié par rapport à la première génération, celle d'Ouranos, les Atlantes, et quel est son destin. Il remet de l'ordre aussi dans les différentes versions des légendes qui se sont transmises de génération en génération. Non Athéna n'est pas sortie du crâne de Zeus, mais elle a été conçue selon une pensée précise, et les accès de colère d'Héraclès s'expliquent par la terreur qu'il a des serpents depuis sa tendre enfance.

On sent derrière le texte de Druon une volonté de réflexion sur le monde d'après la Seconde Guerre Mondiale. L'Homme semble avoir retrouvé des connaissances de l'Atlantide, mais ce chef d'oeuvre inachevé et chéri d'Ouranos est hélas marqué par ce terrible défaut qui semble passer de génération en génération depuis Prométhée : la soif de pouvoir et de domination.

C'est un très beau texte, à la langue travaillée, et qui permet de redécouvrir les mythes antiques et leur sens. On y apprend aussi le pouvoir des mots et des intentions à travers les expériences du roi des dieux. Bragelone, dans le cadre de ses éditions limitées annuelles, 10 romans à 10 euros, a réédité ce roman (en fait en deux parties), aujourd'hui introuvable. Il sera édité en septembre au éditions Milady (poche).

Les Mémoires de Zeus, de Maurice Druon, aux éditions Bragelone, 10 euros.


20/08/2014

16/06/2014

Petit florilège des conseils de classes

Un conseil de classe c'est un moment sol... heu en fait, nan, c'est un long moment de solitude douloureuse pour le PP (professeur principal), parce qu'à côté, y'a des gens, et des fois... ben y'a des gens.

Il y a :

  • les collègues qui parlent à voix haute pendant que je fais ma synthèse (et qui doit répéter hein?);
  • les parents qui me font la même;
  • les délégués qui recopient toutes les moyennes de leurs camarades, mais ne notent rien de ce qui est dit au conseil ("et vous lui direz bien que..." et en fait Machin ne saura jamais ce qu'il devait savoir, juste qu'il a 12... d'un autre côté il s'en fiche :p);
  • les parents d'élèves qui dans leur compte rendu ergotent 107 ans sur le menu de la cantine, le parc à vélo et le fait qu'en hiver il fait froid sous le préau (j'y peux quelque chose moi? Nan, alors pouet!!);
  • les parents qui font remarquer que ce trimestre monsieur Machin a été absent 3 jours sans remplacement et que c'est in-ad-mis-si-ble! Et ne parlons pas de Mme Chose qui s' est (horreur!!) cassé une jambe et ne peut pas travailler depuis un mois! (graaaaaaaaaaaaaah!!!);
  • les parents et les délégués qui attaquent un collègue ("oui mais M. Truc, son cours il est bordélisé, alors on travaille pas" et qui participe au bourdel ambiant hein? "Ha mais c'est sa faute, il ne sait pas les tenir" *facepalm*);
  • le chef qui se barre en plein conseil et revient sur la fin (il est allé faire quoi?);
  • le chef ou le sous-chef qui n'est pas là au conseil (free style!!!);
  • le/la collègue jamais là, non pas parce qu'il/elle a un autre conseil à ce moment, mais parce qu'il/elle ne vient jamais, qui ne laisse jamais de petit mot ou d'avis et qui t'allume le lendemain parce que tu as osé donner les encouragements à Kévin qui est "horribleuh!!" avec lui/elle ou un AT à Kévina alors que c'est un ange parfait dans son cours.


10 ans en tant que PP, je les ai toutes eues!

06/06/2014

Concours l'Atelier de la Licorne

L'Atelier de la Licorne, c'est quoooooooooooooooi?
Hé bien, mon petit, c'est la petite boutique d'une créatrice de bijoux pleine de fantaisie qui aime les licornes et les arcs-en-ciel. Elle réalise elle-même des colliers, des boucles d'oreilles, des bracelets et des headbands de ses petites mimines talentueuses. C'est frais, c'est girly et si vous avez une commande, vous pouvez lui demander! Bref, je la recommande chaudement (outre le fait que derrière il y a une fille formidable!).

L'Atelier de la Licorne a aujourd'hui 90 fans sur Facebook et pour fêter ça, elle organise un petit concours tout simple qui prendra fin le 12 juin. Allez, tentez votre chance, tout est ici:
*clic* Krokotiili *clic*

02/06/2014

Babette, elle est chouette

Donc, cet été, j'ai craqué sur ma première Momoko, une Fall in Wild Love. J'ai aimé ses cheveux roux, son outfit délicieusement rétro et son côté 70's. C'est comme ça qu'elle a hérité de son nom, Babette.






Audrey est arrivée!

Il y a quelques temps j'ai craqué pour ma première Momoko*, Babette. Je m'étais dit que je resterais à une, mais... j'ai craqué sur la bouille de la Orion Sonata. Cette jolie demoiselle racée m'a immédiatement évoqué une de mes icônes, Audery Hepburn, d'où le choix de son nom.

Bon, comme ici il fait chaud, je ne me voyais pas laisser la demoiselle avec ses vêtements d'hiver, je lui ai donc passé une petite robe légère avant de lui faire visiter le jardin.






*Les Momokos (pêche en japonais), sont des dolls au format 1/6, type Barbie, mais articulées. Elles sont toujours en série limitée, et chaque série à sa personnalité (visage, coiffure, vêtements, etc), ce qui explique leur prix relativement élevé pour une poupée en vinyle.

22/09/2013

Tarte aux pommes de Mabon


Ceci est un crash test, à savoir mon premier essai d'adaptation de cette recette. A mon avis, je n'ai pas couru beaucoup de risques vu que c'est bon! Donc je partage.

Ingrédients (pour environ 6 personnes) :


  • - 1 pâte brisée
  • - 5 pommes (Golden ou Gala)
  • - 2 œufs
  • - 100 grammes de sucre en poudre
  • - 25 cl de crème fraîche
  • - 1 sachet de sucre vanillé
  • - un peu de beurre
  • - du Calva
  • - de la cannelle.


Préparation :
Pelez les pommes et coupez-les en petits morceaux (demies-lunes).

Préchauffez le four à 200° (thermostat 6/7). -Là ne faites pas comme moi, retirez ce qu'il y a dans le four avant. Aujourd'hui le poulet qui était dedans a eu droit à une deuxième cuisson... *coughs*-

Étalez la pâte dans un moule (si vous avez une pâte toute prête, gardez le papier sulfurisé en dessous, sinon, beurrez et farinez le moule avant de mettre la pâte) et piquez-en le fond avec une fourchette. Disposez les morceaux de pommes dans le fond en le couvrant bien.

Dans un saladier, battez comme une omelette les œufs, le sucre, la crème fraîche, le sucre vanillé et le Calva. A ce stade vous pouvez déjà mettre de la cannelle dans la crème. Quand la préparation mousse bien, recouvrez les pommes avec.

Avant d'enfourner, ajouter un peu de beurre sur le dessus de la tarte et saupoudrez de cannelle -oui c'est une recette cholestérol friendly-

Mettez au four à 200° pour environ 30 minutes (il faut que le dessus de la tarte soit doré).

Bon appétit (avec une boule de glace à la vanille c'est juste...!)