07/11/2010

Blacksad 4

J'ai découvert cette série magnifique grâce à une amie qui m'a montré le premier tome il y a bientôt 7 ou 8 ans, si ce n'est plus. J'ai tout de suite accroché, tant à la thématique (série noire des années 50) qu'au graphisme (des animaux humanisés). Il faut dire que les dessins et les scénarii de Guarnido et Canales détonnent vraiment de ce que l'ont peut voir dernièrement. Le héros, un chat, est totalement désabusé, un vrai privé de films noirs, et l'image ressemble à des aquarelles.
De plus, les personnages ont conscience d'être des animaux, chacun a un caractère qui correspond à son espèce et cela donne une nouvelle dimension au racisme, déjà évoqué par rapport à l'époque (ségrégation entre les noirs et les blancs, mais aussi entre les espèces du coup).

Cette fois, ce nouveau tome (sorti cinq ans après Âme Rouge), se passe à la Nouvelle Orléans, dans le milieu du jazz, autour de la recherche d'un pianiste de blues noir très doué, d'une étrange affaire vieille de plusieurs années et d'une course contre la montre et la mort.
John Blacksad et son ami journaliste Weekly, vont à nouveau mettre leur nez là où ils ne devraient pas et les coups bas pleuvent. Sans parler de cet étrange ange gardien qui apparait miraculeusement pour tirer notre chat de l'eau. Un régal une fois de plus. A lire si ce n'est déjà fait!



Blacksad 4 : L'Enfer, le silence, de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido. Dargaud.
Sur la série : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blacksad et http://www.dargaud.com/front/albums/series/serie.aspx?id=242 .

Et bien sûr, comme pour Zombillénium, les bandes annonces de l'album : http://www.youtube.com/watch?v=0qVc3huFEjM et http://www.youtube.com/watch?v=uhiClwXcfHQ .

3 commentaires:

karine a dit…

Bonsoir,

Quel blog magnifique et élégant. j'aime bien aussi la BD Blacksad .

A bientôt

Catioucha a dit…

J'avais repéré cette BD en librairie, le dessin me plaisait bien, merci de ton article qui renforce encore mon envie de la découvrir !

Mirabelle Aurea a dit…

@ Karine : merci. Tout le mérite en revient à Jey qui a passé de longues soirées à tester les changements à faire.

@ Cat' : fonce les yeux fermés, franchement, c'est un régal.